Décidément, ce satané Covid-19 ne cesse chaque jour de nous questionner. Ces questions se posaient parfois avec profondeur, sur nos destinées jusque -confinées, par ceux qui pensaient écrire et raconter l’Histoire, nous proposant d’en corriger courageusement le cours, souvent avec inquiétude, quand nos débats injuriaient l’essentiel, mais aussi, elles dansaient ironiquement autour de notre folklore politique pour en pointer la vanité.
La séquence des dons destinés à accompagner les efforts du Gouvernement, s’est quelque peu civilisée, après avoir eu son inévitable côté « bling-bling » et ostentatoire, contraire à tout geste de générosité, et entreprises comme citoyens prennent peu à peu la mesure de l’urgence de leurs participations à la Force-Covid-19.
C’est là que ce virus inquisiteur, dirige nos esprits vers des acteurs politiques qui sont pourtant au cœur de notre démocratie, faisant toujours assaut et commerce de concepts inscrits en brillantes lettres sur leurs professions de foi, comme le galvaudé « SOLIDARITE ».
Mais où sont donc passés nos 348 partis politiques, qui à chaque fois qu’il leur faut glaner des suffrages pour être de la partie, savent trouver les moyens de se concilier les faveurs des sénégalais qui sont ensevelis sous des nuages de liasses de billets de 10.000 francs, tellement neufs qu’ils vous couperaient les doigts.
Imaginez la manne qui aurait pu être récoltée, si ces 348 partis mettaient en ces circonstances qui nécessitent pour le coup leur agissante solidarité, le 10ème du budget qu’ils auraient consacré par exemple, aux élections locales reportées par ces moments, devenus hélas tragiques…
Quelle occasion ratée pour des partis qui nous rabâchent avec une constance de stakhanovistes de l’opportunisme politique, qu’ils se dévouent pour notre mieux-être, dont ils feignent aujourd’hui d’ignorer qu’il est sanitaire, hygiénique et éducationnel, que de n’avoir pas su se montrer à la hauteur des espérances qu’ils ambitionnent pourtant de semer en nous…Quel aveu de désintérêt !!! Ce Covid-19 est décidément d’une salutaire insolence… Celle qui les met à nu.
Laisser un commentaire