La souveraineté sanitaire en Afrique en discussion

Un Webinaire international sur la souveraineté sanitaire réunira le 28 octobre prochain d’éminents spécialistes comme le Professeur Ntoumi spécialiste du paludisme, première femme africaine responsable du secrétariat de l’Initiative Multilatérale sur le paludisme, le Docteur Michel Sidibé ancien Directeur exécutif de l’ONUSIDA et actuel envoyé spécial africain pour l’Agence africaine du médicament (AMA), ou encore le célèbre Professeur Raoult (le « Sénégalais » de Marseille). Retrouver la Souveraineté de la Santé Publique en Afrique sera au coeur de cette rencontre de haut rang. Quelles leçons le continent doit-il tirer de la pandémie de Covid-19 ? Quelle place pour la recherche en Afrique ? Autant de questions 

Le webinaire, selon les organisateurs, devrait explorer certaines des facettes de la manipulation
de la pandémie de Covid-19 en Afrique et tirer les leçons de cette expérience pour recouvrer la souveraineté
dans l’élaboration des politiques de santé publique sur le continent.

Il réunira des universitaires, des experts et des praticiens africains qui ont entrepris des recherches sur la géopolitique de la santé, sur les politiques de santé africaines, et sur le potentiel des systèmes de connaissances et de pratiques pour répondre aux défis sanitaires en Afrique.

« La philosophie, les connaissances et les pratiques africaines traditionnelles sur la santé, qui ont été dénigrées
et marginalisés jusqu’à présent, offrent une compréhension holistique du bien-être humain qui doit être
explorées et intégrées dans le développement de la politique de santé publique endogène et de réponse. La
diverses approches du soin et du bien-être développées par les cultures africaines constituent une riche source de connaissances et expériences qui pourraient être exploitées pour remodeler les systèmes de santé en Afrique » renseigne le communiqué.

Les contributeurs au webinaire sont invités à répondre aux questions suivantes : dans votre domaine de compétence, quelles leçons pourrait-on tirer de la pandémie de Covid-19 et de la efforts de divers acteurs africains pour atténuer l’impact et bénéficient des recherches et réflexions de professionnels de haut rang.

Les données de l’OMS de mai 2022 montrent que l’Afrique a le plus faible nombre de cas confirmés avec 8,
972.475 par rapport au reste du monde, qui va de à 21 millions en Méditerranée orientale,
156 millions dans les Amériques et 220 millions en Europe. Le continent semblait avoir survécu à la
pandémie bien mieux que toute autre région du monde. Ces chiffres ont ensuite été contestés avec
un nouveau rapport d’expert non étayé affirmant que 2/3 de la population africaine était infectée, sur la base de
modélisation douteuse. C’est comme si les organisations mondiales dominantes de la santé ne pouvaient pas accepter d’avoir été tort dans leurs prédictions sur l’Afrique. Les Africains n’ont pas simplement attendu d’être anéantis par les pandémie de covid-19, ils ont pris des mesures pour gérer la situation en mobilisant les connaissances des Africains sur phytothérapie.

La pandémie a par ailleurs clairement montré la dépendance criante des nations africaines en termes de recherche. La manière dont elle a été gérée par les organisations intergouvernementales, les égoïstes et
politiques discriminatoires adoptées par certains gouvernements en matière de politique de vaccins et de visas et les confrontations géopolitiques autour des marchés des vaccins nous invitent à réfléchir sur les enjeux politiques, économiques et la souveraineté de la recherche sur l’élaboration des politiques de santé publique en Afrique.

S’inscrire au Webinaire:

https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_Ek-KFX5XR_-vZaQkaX7wPA

 

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *