L’ impératif du respect mutuel

Chacun de nous a le devoir de veiller par excellence à ce que la tolérance, la bienveillance, l’empathie, l’intelligence émotionnelle restent des valeurs cardinales au pays de la Téranga.

Vertus créatrices du respect, puissant libérateur d’énergie, ferment de bien-être, ciment de cohésion sociale et levier de progrès. Autant de notions devenues des denrées rares dans les discours de nos hommes publics et qui gagneraient pourtant à les cultiver et à en encourager la diffusion. Apprenons à nous élever. Ce n’est pas évident. C’est un combat…« quitte à se faire mal. »

Ces trésors inestimables restent un leg à nos jeunes générations et doivent continuer à se manifester dans toute relation humaine dès le premier regard, la première parole, la première rencontre comme reconnaissance réciproque de l’un et de l’autre. Puisse le Tout-Puissant nous préserver des démons de la discorde.

Il nous faut de la sérénité et de la lucidité pour préserver la stabilité. La sérénité, c’est d’entendre un avis contraire au votre. La lucidité, c’est d’accepter une vérité qui ne nous fait pas plaisir. Le tout, conduit à la paix. Cette chère paix qui fait dans notre fierté à travers le monde. Pour s’entendre, il ne faut pas les mêmes idées, mais le même respect.

 Pour terminer, méditons sur ces trois belles pensées de Mame Abdoul Aziz Dabakh (Que Dieu Soit Satisfait de Lui), qui n’a cessé de nous avertir et de prier pour l’humanité.

« La justice étant l’un des attributs sublimes de Dieu, Il nous l’a prescrite comme une règle de vie et d’action. En conséquence, osons condamner, ce qui est condamnable sans crainte du qu’en dira-t-on. Dire la vérité ne vous fera pas mourir. »

« Aujourd’hui,  une des manifestations les plus douloureuses de l’injustice consiste, par cupidité, par corruption, ou par sentimentalisme, à donner raison à celui qui a le tort de manière flagrante.  Entre le corrompu et le corrupteur qui est meilleur ? »

 « Tu es le Miséricordieux ! Tu es la Suprême clémence ! Montre à mon peuple, composé de Tes serviteurs, comment Ta pitié s’exerce, et, écarte de lui tout ce qui l’effraie ou l’apeure. »

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Khady Gadiaga est une communicante de profession. Elle a capitalisé 25 ans d'expérience professionnelle dans différentes entreprises où elle a respectivement occupé les postes de Product Manager, Directrice Commerciale et Marketing, notamment dans les secteurs de l'industrie médicale et textile en Europe et en Afrique. Ancienne directrice du marketing du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) de 2005 à 2010, elle a coordonné et orchestré le volet communication et marketing de ce grand rendez-vous culturel. Khady est passionnée de culture, des grandes idées et des mots, elle met sa plume au service des causes justes, parmi lesquelles, la paix et la concorde et la liberté. À ce titre, elle a été directrice de la rédaction, à Debbo Sénégal. Cette ancienne étudiante en Langues étrangères Appliquées à l'économie et au droit à University of Nice Sophia Antipolis, est aujourd'hui Directrice générale à Osmose (Agence de communication Globale) et depuis 2011, met en pratique sa riche expérience en qualité de Consultant expert Sénior en accompagnant les organisations du secteur privé, public et institutionnel en terme de conseils, de coaching et de suivi-évaluation de projets et programmes. Les chroniques de cette dame de aux centres d'intérêts éclectiques, sont désormais sur Kirinapost.

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