Première journée de CAN: Sindo (Paul Biagui) revient sur l’entrée en matière du pays hôte la Côte d’Ivoire et celle du géant nigérian.
Les Éléphants de Côte d’Ivoire pays organisateur ont bien entamé « leur » tournoi en disposant sans difficulté des Djurtus de Guinée Bissau sur le score de 2-0. Un splendide but de Séko Fofana dés la (4e mn) sur un tir bien enroulé du droit avait ouvert les hostilités. Cependant, après ce but rapide, manquant d’intensité et surtout de fraîcheur physique, les hommes de Jean Louis Gasset ont paru soit tétanisés par l’enjeu ou timorés. Donnant l’opportunité á des Bissau-Guinéens, certes volontaires mais très limités dans l’ensemble, de montrer timidement le bout du nez. Dans le match haché qui s’en est suivi, Il aura fallu un exploit de Jean Philippe Krasso (56e mn) en début de seconde période pour permettre aux ivoiriens se mettre á l’abri 2-0. Sans éclats. Victoire méritée, mais en tant que favori déclaré, il va vraiment falloir montrer mieux pour la suite. Corriger les énormes imperfections et failles notées dans le jeu, l’organisation tactique d’ensemble, et surtout remédier au déficit physiologique de ses joueurs qui, passé l’heure de jeu, ont tous parus cramés et lessivés.
Nigeria-Guinée Equatoriale: 1-1…prends de hors…
La Guinée Equatoriale neutralise le Nigeria
Le football africain est différent. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifie unité, fraternité et rivalités saines. Au niveau des nations, c’est une question de fierté et de patriotisme plus que toute autre chose. C’est pourquoi à mon avis, nous ne devrions pas faire attention à ces propriétaires de clubs/ entraîneurs/directeurs techniques arrogants pour la plupart en Europe qui se plaignent toujours du timing de ce tournoi. AFCON est l’événement le plus populaire et le plus regardé à travers le continent. Le temps que tout le monde se réunisse pour vibrer et encourager leurs équipes préférées et les joueurs superstar. Même pendant un conflit, AFCON est la seule fois où une trêve devient automatique.
Ce que la plupart des propriétaires de clubs européens qui emploient des stars africaines ne réalisent pas, c’est que les conditions climatiques tropicales ne permettent pas que l’AFCON ait lieu pendant l’été. Juin/juillet est la saison humide en Afrique subsaharienne occidentale. On ne peut pas jouer au football dans une mousson. Cela empêche donc de nombreux pays d’accueillir cette période de l’année.
Regarder le Nigeria et la Guinée équatoriale aujourd’hui luttant pour jouer au football libre-cent sous ce temps chaud et humide de janvier en Côte d’Ivoire, confirme encore que nous, Africains, devons défendre notre position contre le diktat et l’intimidation constante venant de la FIFA et des clubs européens.
AFCON a commencé en 1957.
Quand le Real Madrid était le seul vainqueur de la ligue des champions.
Quand l’UEFA Euro n’était même pas né.
Ce tournoi est notre trésor.
Le jouer fin juin-juillet, en pleine activité agricole, pendant la saison des fortes pluies et par temps chaud serait fou.
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