« PENSER, AGIR, SERVIR » : « JOUETS SAJOU », COMME UNE CLEF !

Tuer son temps c’est apprendre à tisser un pagne manjak, sans métier… ainsi, espérer tomber sur un heureux imprévu… une coïncidence…

Les jouets ont failli « perdre » leur monde n’eut été ce qu’ils apportent comme satisfaction réelle, jouant le rôle de ciment dans les échanges entre enfants…

Même si les enfants d’antan… ne saisissaient pas la totalité du message contenu dans ces jeux de sociétés et ces lectures évasives, qui venaient de l’extérieur, en pénétrant leur conscience, une atmosphère de curiosité régnait. Celle qui finira par alimenter les fulgurances enfouies…

Jouer est un bonheur… Comme promener son chien…

Aujourd’hui, nous pouvons jouer au jeu dit « SOLITAIRE », tout en restant dans la mousse d’un bain de foule.

NB : LA « LANGUE DE BARBARIE » VOUS INONDERA DE SON NDAR.

Le mois de décembre est un mois de cadeaux… On achète des pétards (depuis début novembre, les enfants fêtent.. en ce moment, c’est chaque jour, ça éclate de partout !) , des livres, des jouets, des guirlandes, des sapins et leur plastique, des tableaux, des tissus… enfin, tout ce qui relève d’un certain art, révélant au passage un échange d’esthétique du goût… qui apaisent, en renforçant les liens.

Tout enfant ruse pour conserver son amour pour sa chose… même si cette dernière ne le convoite pas.

Le jouet accompagne son âge, comme la lecture, il est impérissable…

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Il écrit et ne s'arrete jamais d'écrire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages (essais & romans). Avec humour, philosophie, il raconte les lieux comme personne. Enseignant-Chercheur à UCAD, Abdarrahmane Ngaidé est un historien de formation.

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