le Maroc va construire ses propres trains

Le développement du réseau ferroviaire est un élément central des politiques d’infrastructures du Maroc. C’est dans ce cadre que le royaume va construire ses propres trains. L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) vise à construire environ 1 300 kilomètres de lignes à grande vitesse et 3 800 kilomètres de voies ferrées traversant les villes.  

Le projet s’intitule « plan national de développement des infrastructures ferroviaires ». Et il engage le royaume à mettre en place une usine moderne de train dans laquelle seront produits 50 à 80 wagons qui  soit 10 à 20 trains chaque année entre 2025 et 2030. L’office des chemins de fer obtiendra également 50 à 100 wagons de l’usine de train marocaine en lots conditionnels.

En plus  de cela le Royaume cherche à mettre en place un système de fabrication des trains TER et RER en partenariat avec une usine. Le réseau des chemins de fer marocain est aujourd’hui parmi les réseaux les plus moderne d’Afrique.

En 2018, le Maroc a inauguré le premier train à grande vitesse du continent africain reliant Tanger et Casablanca, deux hauts lieux économiques du royaume. Le train qui relie les deux villes, séparées par 340 kilomètres, atteint une vitesse maximale de 320 kilomètres par heure. Le voyage ne dure qu’une heure et dix minutes. En outre, ce projet a créé 2 500 emplois directs et indirects. En outre, les voies ferrées en direction de Marrakech ont été doublées, trois lignes ont été construites entre Kenitra et Casablanca et le système d’exploitation a été modernisé.

En novembre 2019 le roi Mohammed VI, après l’inauguration de la LGV Tanger – Kenitra (183 km), a exprimé son souhait de voir le réseau s’étendre « au reste des provinces du Sud du pays ». Le prolongement du réseau de Kénitra jusqu’à Agadir, fait en l’occurrence partie du plan de densification des infrastructures ferroviaires nationales élaboré par l’ONCF.

Le schéma directeur intègre la construction de 1 300 km de ligne à grande vitesse et 3 800 km de voie ferrée classique. Cette feuille de route a entre autres pour objectifs d’élargir la disponibilité des services ferroviaires à 43 villes à l’horizon 2040, contre 23 actuellement. Ce qui, d’après les prévisions de l’ONCF, permettra d’emmener le marché annuel du trafic passagers à 132 millions de voyageurs d’ici 20 ans, contre 38,2 millions en 2019.

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