LISIBILITÉ DU VISIBLE DE L’INVISIBLE

Tout paradigme vise nécessairement a aboutir à une véritable LISIBILITÉ DU VISIBLE DE L’INVISIBLE, dont il est chargé de traquer l’existence, les bruissements et les manifestations, à travers les coïncidences que le quotidien offre sans relâche. Celles qui articulent entre elles la motricité des événements.

Il y’a là donc une certaine « nouvelle mécanique » à mettre en place, irriguer par un certain style, afin d’arriver à lui donner toutes les chances de répondre aux critères qui détermineront la validité des résultats obtenus, selon le processus d’application de tous ses protocoles d’usages.

Donc, il faut d’abord l’user (site, terrain, champ d’expérimentation), ensuite déterminer ses capacités à participer à rendre compte de manière plus intelligible les problématiques politique, sociale et économique que posent cette modernité scintillante et sans épaisseur… au point qu’elle vient troubler nos rapports avec notre propre être dans le monde, pris de vitesse par sa propre vitesse, et non plus sa vitalité intrinsèque.

Il faut donc opérer un long processus de polissage, en alimentant l’objet, ainsi identifié comme potentialité, de par-ci et de par-là. Il s’agit d’agir comme un véritable « bujumaan » de la pensée, en pénétrant dans « l’entonnoir cognitif » de la société. Oui, il faut traquer dans la poubelle des “acquis”, des « évidences » et des choses « pensées inutiles, puériles, infantiles, folles », et juste bonnes pour les “illuminés”, parmi NOUS, c’est-à-dire les artistes… de nouvelles modalités, de nouveaux codes avec des protocoles qui viennent lui assurer sa validité parmi les éléments qui aident à saisir les processus.

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