À quel moment les outils d’un ouvrier, d’un artiste-ou un objet symbolique ou mythique entre les mains d’un saint, d’un individu quelconque- se métamorphosent en une arme ? La Biennale est une occasion pour parler des accessoires de l’art…entre outils…et supports..
C’est l’une des premières questions que suscite en moi la journée d’ouverture de la Biennale. En effet, la veille j’ai quitté les lieux vers 3 h du matin, laissant derrière moi un cutter, un couteau incurvé, lame courte et bout pointu, un couteau effilé et pointu rongé par le feu auquel je le soumets pour créer les points d’articulation et de jonction entre les bâtonnets, un sécateur de jardinier…
Le lendemain, ils avaient disparu. Mon parrain l’artiste plasticien Daouda Ndiaye , me confia que pour raison de SÉCURITÉ, les « OUTILS » avaient été récupérés par la sécurité.
Daouda est spécialiste en art thérapie et en psychopédagogie à l’Université René Descartes, Paris V et à l’Hôpital Sainte Anne de Paris.
Normal, car ainsi décrits et au regard des lieux et de la personnalité du jour, le Président de la République, il fallait passer au peigne fin les lieux.
Bref…
Après son départ, Daouda NDIAYE me ramena les « OUTILS ». A la fin de la journée en sortant, j’avais oublié que les OUTILS étaient dans mon sac…et passés à la machine, le vigile les détecta, et me dit d’un ton d’autorité.
Passez voir l’exposition, Daouda et moi sommes au Grand Théâtre dans le cadre de la Biennale de Dakar.
La Biennale est une occasion de discuter des gouts et des couleurs parce que finalement gouts et couleurs se discutent jusqu’à la dis-pute finale. Donc, il faut en discuter afin d’informer et sensibiliser ceux qui arrivent et qui ne distinguent pas encore les nuances et les variances selon où tu te situe, ta position et tout le reste
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