La culture est un moteur parfait de croissance durable. Malheureusement dans nos pays, la culture est en situation de dominée. On tolère à la culture ce qu’on ne tolérerait pas à un autre domaine. La culture est « minorisée » dans ce système. Et dire que les plus belles pages de l’histoire du Sénégal ont été écrites par des hommes de culture.
Parmi ces grands hommes qui ont fait la fierté du Sénégal dans le monde, il y a un homme qui, avec toute sa popularité, a choisi de ne vivre ailleurs que dans son pays. Quand je vois Youssou, je me dis tout simplement que c’est encore possible. La culture peut devenir un socle pour le développement de ce pays qui nous est cher, notre Sénégal bien-aimé. Le développement de ce pays avant d’être économique, sera d’abord culturel. Et il est tant que nos hommes politiques prennent plus en compte le domaine culturel.
Ce pays regorge un potentiel culturel énorme, notre héritage. Par la culture, on pourrait améliorer les comportements, valoriser nos patrimoines, l’identité de nos collectivités locales et ainsi rendre nos territoires plus attractifs. Je rêve d’un Sénégal prospère, avec une industrie culturelle réelle afin qu’on puisse connaître le bonheur et voir éclore d’autres Youssou N’Dour.
Comme disait l’oncle Pape Saer Lô : « il avait promis d’exporter le mbalax (kesseŋ kesseŋ yi) en Europe (guy gu rëy gi) et dans le monde ». Il l’a réussi. S’il a pu y parvenir, ce n’est pas un fait anodin. Il y a cru tout simplement tout en tâchant d’être exigeant et sérieux dans son travail. Comme quoi seul le talent ne peut suffire.
Nul n’est parfait. Nul ne fait l’unanimité. Nul n’est prophète dans son pays. Mais tout le monde sera d’accord sur un fait : Youssou N’Dour fait partie de l’histoire du Sénégal. Qu’il continue de triompher pour le bonheur des aficionados de sa musique.
Ba la nga ni mooma, da ñu naan mooma. Ñépp’a ni mooma. Maan tamit maani mooma. Youssou, ndawle, li ngay beggal. Ñépp la leer.
Un joyeux anniversaire, le Trésor Humain Vivant !
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