le 11 février est la Journée internationale des femmes et des filles de science (résolution A/RES/70/212). Les femmes jouent déjà un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique. À travers cette journée, il s’agit de faire en sorte que leur participation soit renforcée.
Pour réaliser les objectifs de développement durable, il est impératif d’augmenter le nombre de femmes actives dans les domaines scientifiques. C’est la conviction des Nations-Unies et de son Secrétaire Général Antonio Gueterres. Ce dernier invite le monde à se mobiliser pour donner aux filles toute leur place.
« Il est de notre devoir de garantir que toutes les filles, partout dans le monde, puissent vivre leurs rêves, se réaliser et contribuer à l’avènement d’un monde meilleur pour tous et toutes », a réagi Antonio Gueterres.
À l’échelle mondiale, soutient l’ONU, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines des Technologies de l’information et des communications (3%), des sciences naturelles, des mathématiques et de la statistique (5%), et dans les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction (8%). Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science.
Cependant, force est de reconnaître que certains clichés, qui ont la dent dure, sont battus en brèche en ce qui concerne les femmes au Moyen-Orient par exemple. Dans cette région, des études récentes montrent que les femmes surpassent leurs homologues masculins dans tous les domaines des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.
La célébration de cette Journée est menée par l’UNESCO et l’ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile, qui promeuvent l’accès des femmes et des filles à la science ainsi que leur participation à la science.
Crédits: World Bank Blogs
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