L’administration fédérale américaine est toujours partiellement paralysée depuis 21 jours maintenant. Ils appellent ça le shutdown, autrement dit l’arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis à la suite d’un désaccord sur le budget au Congrès.
C’est le shutdown, le plus long de l’histoire américaine depuis celui de 1995-1996, à l’époque de Bill Clinton. Donald Trump exige le financement de son mur mexicain et le camp démocrate le lui refuse. C’est un bras de fer entre le Président républicain et le Congrès majoritairement démocrate. La construction du mur fait partie des promesses phares de la campagne de Trump. S’il n’y parvient pas, décrocher un second mandat lui sera difficile, pensent des analystes. En face, le nouveau Congrès issu des midterms de novembre dernier est composé en majorité de démocrates hostiles au chef de la Maison Blanche et à sa politique.
Selon les services du budget du Congrès, la fermeture partielle des services de l’Etat fédéral pendant plus d’un mois a couté 11 milliards de dollars à l’économie du pays. Vendredi dernier, relaye Le Monde, Donald Trump a finalement annoncé un accord de fin du shutdown, prévoyant un financement des services fédéraux jusqu’au 15 février. C’est un répit souhaité car beaucoup d’observateurs commençaient à tirer la sonnette d’alarme quant aux difficultés économiques qui s’annonçaient avec une telle crise.
Toutefois, le répit peut être de courte durée. En effet, Trump promet de revenir à la charge et d’exiger qu’un consensus soit rapidement trouvé (avant le 15 février) pour la construction du fameux mur.
Reporté suite aux blocages, le traditionnel discours sur l’état de l’Union, qui permet aux présidents américains d’exposer chaque année leur programme et leur vision de l’avenir du pays, devait se tenir le 28 janvier dernier. Finalement, avec le déblocage momentané, il se pourrait qu’il se tienne le 5 février prochain.
Crédits-photos: lejdd.fr
Laisser un commentaire