Le Banjo africain (Hoddu, Xalam ou Ngoni) ou la Kora ont influencé le Blues américain et la musique Rock. C’est la conviction du Docteur Ibrahima Seck, directeur du Whitney Pantation, le musée de l’esclavage en basé en Louisiane (USA).
Une leçon d’ethnomusicologie, c’est ce qu’a servi le brillant Dr Ibrahima Seck, avec comme illustration Samba Diyé Sall, l’une des plus grandes voix de la musique traditionnelle Pulaar, et son « Moolo » (luth monocorde Peul). Dr Seck a beaucoup travaillé sur la question « cultures africaines et esclavages » dans le Delta du Mississipi
Le Dr Ibrahima Seck, un ami et un grand-frère est un illustre fils du Fouta Tooro (Sénégal). Un homme d’une modestie légendaire et d’une gentillesse proverbiale. Un homme qui se bat tous les jours, sans tambour ni trompette, pour le rayonnement de l’Histoire et de la culture africaines. Il ne ménage aucun effort pour défendre la tradition orale africaine et les origines africaines du Blues.
Ibrahima Seck est titulaire d’un doctorat en histoire. Il a été professeur au département Histoire à l’Université Cheikh Anta Diop, Dakar. Il a participé à de nombreux programmes américains, y compris les ateliers qu’il a organisés et dirigés. Le Dr Seck a en outre donné des conférences sur la diaspora africaine dans de différentes nombreuses universités américaines, y compris l’Université de la Nouvelle-Orléans et l’Université du Mississippi. Il a reçu de nombreuses bourses d’études de programmes et d’organismes de recherches.
Il a fait sa thèse sur le Blues. D’ailleurs il est le premier sénégalais à monter un festival de Blues au Sénégal « Bouki Blues » qui m’a fortement influencé pour monter en France « Blues D’Afrique ». Il vit aujourd’hui aux USA où il est le directeur du musée de l’esclavage « Whitney Plantation », un lieu unique à la mémoire des esclaves américains, avec lequel il travaille depuis une vingtaine d’années.
Photo Une: Bassekou Kouyaté immense artiste malien et joueur de Ngoni ©:djolo.net
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