En parcourant le Sénégal, je côtoie au plus près la vie des gens du pays profond. Leur résilience, leur determination, leurs sourires face aux multiples défis de la vie. Des populations que des dirigeants politiques et gouvernants trompent depuis des décennies, qui gardent espoir et essayent de préserver malgré tout leur dignité et leur joie de vivre.
Dans le Sénégal des profondeurs, aux côtés de mes semblables, je mesure combien ils ont été désabusés, utilisés et tentent de remonter la pente tant bien que mal. Le panier de la ménagère est bien au dessus de la bourse de nos concitoyens. L’inflation les touche sévèrement, tandis que les salaires ne suivent pas cette tendance !
J’ai constaté avec stupeur que le prix du sachet de cacahuète est passé à 100 FCFA. Comment le sénégalais de la couche modeste arrive t-il à finir le mois ? Gorgorlu ou salarié, il tire le diable par la queue. Toutes ces équations à résoudre donneront du fil à retordre à nos futurs élus.
La campagne est verte, conséquence des pluies abondantes et « destructrices ». Les routes sont toujours en piteux état à chaque hivernage, c’est la piscine géante. Gouverner, c’est prévoir. Cette situation s’aggrave, car les évacuations sont remplies de gravats et d’ordures. Ceci ne relève pas uniquement de la responsabilité de l’Etat, mais les incivilités de certains ne jouent pas en notre faveur.
Le car va reprendre la route. On charge les toits de bus, sans mesurer les conséquences de la tenue de route. Prions pour arriver vivants à bon port. Incha’Allah ! À la prochaine étape on my road.
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