Un constat unanime : Dakar suffoque et étouffe sous le poids des embouteillages. Il n’y a jamais eu autant de bouchons dans la capitale. Le réseau routier est fortement saturé par endroits. Le pic de saturation est atteint pendant les heures de pointe.
L’autoroute à péage, censé décongestionner le trafic, a atteint ses limites objectives en termes de capacité et de gestion routière. Si les différents travaux routiers en cours sont pointés du doigt, la structure du parc automobile et l’insuffisance des infrastructures routières sont autant de facteurs associés aux problèmes de congestion de la circulation.
Sur le plan économique, social et environnemental, il existe une unanimité quant aux conséquences néfastes des bouchons. Chez l’usager de l’autoroute à péage, le stress des bouchons est permanent. Perte de temps, perte de productivité, consommation supplémentaire et inutile de carburant : les embouteillages coûtent chers.
Face à cette situation intenable, il est plus qu’urgent de susciter des réflexions et connaissances scientifiques profondes sur le phénomène de la formation des bouchons et la gestion du trafic urbain à Dakar. C’est la seule façon d’apporter une réponse adaptée et scientifique aux problématiques du moment que pose la congestion urbaine. Il est vrai qu’il existe aujourd’hui des initiatives pour améliorer la mobilité urbaine (TER, BRT), mais cela ne doit empêcher de réfléchir de manière approfondie sur des mesures conjoncturelles à envisager et sous un angle prospective et holistique pour fluidifier le trafic.
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