S’ils avaient fait le serment de cheminer la vie, toute la vie, Mansour Seck qui vient de nous quitter et Baaba Maal ont reussi.
Depuis les nuits blanches des années 70 sur les Berges du fleuve Sénégal, á Podor Lao Demba, jusqu’au groupe Yélitaaré qui a écumé les lappis (sentiers) du Fouta Toro. En passant par Dakar l »incontournable et la France des années 80.
Mansour Seck guitariste et chanteur, Gawlo de son état, était l’autre frère á côté de Mbassou Niang aujourd’hui disparu. Il était le liant entre son ami Baaba, lui Thioubalo et le »Ngueweul pulaar ». Une sorte de mentor et caution.
Je l’ai vu la dernière fois sur son lit d’hôpital, avec Baaba Maal bien sûr, mais aussi Abou Diouba Deh.
Non voyant, Mansour avait ce don de vous reconnaître, et de se souvenir de votre identité, en entendant votre voix un an après votre seule rencontre!
Mansour Taan Farba Baguel c’était la générosité et l’humour et surtout la culture comme mode de vie. La culture Pulaar perd un soldat porteur de ses valeurs et le Senegal un grand artiste.
Puisse Allah l’accueillir au paradis.
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