Les Grammy Awards ont annoncé mardi qu’ils décerneront dès leur prochaine édition un gramophone à la meilleure performance de musique africaine, un nouveau signe de leur quête de diversité et une consécration pour le genre.
Les célèbres récompenses de l’industrie musicale américaine veulent diversifier leurs prix afin de mieux refléter les évolutions du secteur. Après la catégorie de la meilleure bande sonore pour un jeu vidéo ajoutée en 2022, les Grammy Awards s’ouvrent cette fois vers l’Afrique.
Cette nouvelle récompense inclut de nombreux styles, de l’Afrobeat à l’Afro-fusion en passant par les Kwassa Kwassa et Ndombolo originaires de la République Démocratique du Congo, le Ghana drill, l’Afro-House ou le hip-hop sud-africain, a indiqué dans un communiqué la Recording Academy, qui regroupe les professionnels de l’industrie musicale.
La catégorie récompensera les « enregistrements qui utilisent les expressions locales uniques du continent africain », ajoutent les organisateurs des Grammys.
Les artistes du continent africain, régulièrement distingués dans la catégorie « musiques du monde » des Grammys, – la Franco-Béninoise Angélique Kidjo (5 victoires, 14 nominations) ou le Nigérian Burna Boy (une victoire, 6 nominations), dominent ce classement- voient arriver une nouvelle catégorie et de nouvelles opportunités pour inscrire leurs noms au palmarès de la prestigieuse distinction.
Lors de la 65e édition le 5 février à Los Angeles, un trio emmené par le DJ-producteur sud-africain Zakes Bantwini, pilier de la house locale, l’avait emporté grâce à un titre en zoulou dans la catégorie meilleure performance de musiques du monde.
L’édition de 2024 honorera aussi deux autres nouvelles catégories: le meilleur album de jazz alternatif et le meilleur enregistrement de pop dance.
En 2023, 91 récompenses ont été remises pour autant de catégories, notamment dans les genres pop, rock, musique classique, hip-hop, gospel, ou country.
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