Dans son rapport annuel au Congrès, la Commission d’examen de l’économie et de la sécurité États-Unis-Chine (USCC) a dressé un tableau sombre de leurs relations et a exhorté le Congrès à faire davantage pour faire face directement à une menace chinoise croissante. Source: Responsible Statecraft, Syrus Jin
Dans son rapport annuel au Congrès, la Commission d’examen de l’économie et de la sécurité États-Unis-Chine (USCC) a dressé un tableau sombre de leurs relations et a exhorté le Congrès à faire davantage pour faire face directement à une menace chinoise croissante.
La commission, ou USCC, apparemment chargée d’analyser les implications en matière de sécurité nationale des relations économiques et commerciales entre les États-Unis et la Chine, a affirmé que le Parti communiste chinois « est un adversaire dangereux, de longue date et lourd de conséquences, déterminé à mettre fin aux libertés économiques et politiques qui ont servi de fondement à la sécurité et à la prospérité de milliards de personnes. »
Mais si les conclusions et les recommandations de l’USCC décrivent la Chine comme un danger existentiel, de nombreux détails et hypothèses, qui sous-tendent le rapport et qui ne sont pas mis en évidence dans le résumé publié, indiquent une dynamique Etats-Unis-Chine plus complexe qui n’est pas destinée à un conflit imminent.
Dans son analyse de l’équilibre militaire entre les deux rives du détroit, le rapport de l’USCC appelle le Congrès à « prendre des mesures urgentes pour renforcer la crédibilité de la dissuasion militaire américaine à court terme », notamment en donnant la priorité à la livraison d’armes à Taïwan et en déployant davantage de missiles de croisière et balistiques dans la région indo-pacifique. Cette recommandation se fonde sur l’argument selon lequel « [à] l’heure actuelle, l’APL (Armée populaire de Libération) dispose ou est sur le point de disposer d’une capacité initiale d’invasion de Taïwan – une capacité qui reste en cours de développement mais que les dirigeants chinois peuvent utiliser à haut risque – tout en dissuadant, retardant ou faisant échouer une intervention militaire américaine. »
Le rapport complet de 551 pages indique toutefois que les évaluations des capacités d’invasion de l’APL et du calendrier de préparation de l’APL sont très divergentes, l’APL étant toujours confrontée à des obstacles majeurs dans ses efforts de modernisation. La Suite ICI: les-crises.fr
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