Une année, lors d’une rencontre au Brésil, la coordonnatrice d’un festival de musique soufi au Pakistan m’a demandé s’il y avait des choses intéressantes à proposer du Sénégal. Quand je lui fis écouter Sëriñ Akassa Samb, il est littéralement tombé sous le charme de ces mélodies et la puissance de cette voix.Accord fut conclu pour que je lui fasse une proposition d’un groupe de 8 personnes maximum pour leur prochaine édition devant se tenir au Lahore.
Un soir, à Pikine Tally Bu Mag, j’entends des voix d’une puissance et d’une beauté incroyable ! C’était le dahira Touba Mafahitul Bichri !
Après moult démarches (beaucoup de paperasse et d’enquêtes), les jeunes se sont envolés pour le Pakistan où ils trouvèrent des groupes venus d’Iran, d’Inde, d’Irak, du Maroc, de Turquie, d’Indonésie, etc.
La régie technique était impressionnée par la simplicité des besoins : « juste des micros » leur avait dit Serigne Mbacké Thiam (le festival avait pourtant reçu la fiche technique).
Devant près de 75.000 personnes, quand les Xassida ont fusé, le temps s’est comme arrêté !!
Les festivaliers qui s’apprêtaient à rentrer reprirent place !
Pendant 4 jours, ils furent la grande attraction de cet événement largement couvert par la presse pakistanaise.
Une belle expérience qui m’a permis de connaître l’ami Ababacar Niang
L’exportation de l’expression artistique des Dahira est une piste intéressante pour ces événements à travers le monde à la recherche de nouvelles offres esthétiques.
© Une: facebook.com/groups/toubamouride
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