2019, pourrait être l’année des sociétés civiles. L’affirmation est de Régis Hounkpè, Directeur Exécutif d’InterGlobe Conseil, un cabinet spécialisé en géopolitique, coopération internationale, stratégie d’influence et communication politique.
Interrogé par afrique.latribune, l’expert franco-béninois pense que le continent devra profiter d’une arrivée massive de la société civile dans le champ politique en 2019.
« 2019 sera, à n’en point douter, l’année des sociétés civiles investies dans le champ politique, des organisations de jeunesse et des usages intensifiés du numérique pour créer de la valeur ajoutée et des modèles économiques autonomes » a indiqué l’ancien analyste géopolitique en Afrique centrale.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’année écoulée, Régis Hounkpè retient la naissance de leaders patriotiques, modèles de panafricanisme et l’apport des femmes dans le développement du continent.
«2018 fut une année autant à crédit qu’à débit sur le plan des avancées politiques et économiques en Afrique. Il faut souligner l’émergence de leaders patriotiques au Ghana ou au Rwanda mais aussi en Éthiopie, avec des rôles centraux pour des femmes exceptionnelles. Dans certains pays africains, les espaces démocratiques se réduisent avec des dirigeants ne souhaitant pas organiser des transitions paisibles» a t-il fait remarquer.
Après un demi-siecle d’indépendance, l’Afrique commence à identifier, enfin, les goulots d’étranglements qui freinent son emergence. Il s’agit de la dépendance vis à vis des pays du Nord, il s’agit de la persistance des dirigeants souvent corompus non patriotes et qui pensent d’abord à satisfaire la communauté internationale au détriment de leurs administrés.
Le débat sur le FCFA qui agité la zone UEMOA, la politique volontariste et résolument patriotique de Nana Akufo-Addo du Ghana sont autant de signes qui font croire que les lignes sont en train de bouger et que l’Afrique, de plus en plus, veut prendre son destin main.
Crédits: undp.org
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