Une étude pointe du doigt le besoin de financement des start-ups

Construire une Afrique Innovante et Résiliente est le nom d’un rapport publié mardi par le cabinet Djembe Consultants en partenariat avec AfriLabs, le premier réseau panafricain de centres technologiques et d’innovation. Le rapport met en évidence les difficultés de financement auxquelles les gouvernements doivent s’attaquer pour renforcer la résilience de l’innovation. 

Plus de 1 000 innovateurs, entrepreneurs et start-ups panafricains issus des vastes réseaux d’innovation et d’entrepreneuriat de Djembe et d’AfriLabs ont été mis à contribution dans une ambitieuse étude pointant du doigt le besoin de financement des start-ups mais aussi la nécessité de lutter contre la corruption.

« 51 % des sondés indiquent que s’ils sont conscients du soutien de l’État, ils estiment que ce soutien est insuffisant pour répondre à leurs besoins actuels en matière de développement des activités. Aussi une forte proportion de répondants (41 %) estime que le soutien des secteurs privé et public est insuffisant pour favoriser une réelle inclusion au sein de l’écosystème d’innovation au sens large » renseigne l’étude.

Toutefois, réalisé afin d’évalue l’impact de la COVID-19 sur les jeunes innovateurs et entrepreneurs, l’étude montre un large optimisme chez les protagonistes malgré la pandémie.

« La majorité des entrepreneurs (90 %) sont susceptibles de devoir ou de pouvoir développer leurs activités à la suite de la COVID-19. 74 % déclarent qu’ils étudient actuellement la possibilité d’entrer sur les marchés internationaux » peut-on lire dans le document.

D’un autre coté, la majorité des innovateurs et des start-ups (42 %) interrogés, considèrent les pôles d’innovation comme étant de potentielles plateformes pour l’accès au financement, pour le réseautage, le renforcement des capacités et la R&D.

Par ailleurs, les entrepreneurs et experts ont souligné l’importance que l’ont doit accorder aux entreprises locales et le soutien que tout gouvernement doit apporter au secteur informel.

« La majorité des entrepreneurs (45 %) estiment que la création d’opportunités pour les entreprises locales est le principal moteur de l’inclusion dans le secteur de l’innovation, suivi par la mise en place de programmes de soutien et de développement des capacités pour relever les défis uniques que pose la gestion des marchés informels » précise la rapport.

Outre, les entrepreneurs et Start-ups,  l’étude s’est appuyée sur les points de vue d’experts d’organisations de développement et du secteur privé, dont l’Union Africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank, Honoris United Universities, Mastercard Foundation, Mozilla, SMART Africa et ONU Femmes.

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