«TOUCHE» : MAMAN, AMADOU, NÉNÉ, MATI… «TOUS LANCET ?»

AUX BUKKI TEUF SCRABBLE…

La FAMILLE… est comme une lame à quatre carreaux… dans laquelle MAMAN n’a NI NOM, NI PRÉNOM et PAPA un SIMPLE PATRONYME “TRANCHANT”… ça balance entre PARITÉ et “NAAY”…

Je suis/reste toujours fasciné par le monde des artistes, parce qu’ils sont libres de créer ce qu’ils veulent, de le poser là devant nous, comme des jouets, ayant pris une autre trajectoire, jusqu’à rendre compte de RIEN et de TOUT, du TOUT et du RIEN… du RIEN DU TOUT et DU TOUT AU RIEN DU TOUT…

Bref !

ADMETTONS QUE C’EST UNE INVITE À LA VIGILANCE, UNE FOIS ARRIVÉ AU « SENS GIRATOIRE »…

Il s’agit donc de ce PETIT RIEN et de ce prétendu TOUT, qui permettent – dans leur cofécondité/leur inséparabilité – aux commentateurs d’épiloguer dans-tous-les-sens, et en-tous-les-sens… provoquant, ici et là, des “vont et viennent” de sens, qui finissent par constituer la chair nécessaire pour les valoriser positivement ou “négativement”. C’est un discours sur de l’inanimé… du têtu comme une histoire sans source, n’y attache. Il faut en forger le récit, qui s’évertuera à devenir une histoire de la chose muette, posée là comme pour nous éprouver chaque jour, par rapport à notre environnement le plus immédiat.

L’art c’est l’ambiant sur lequel on pose un autre regard, comme un souvenir dont on voit défiler l’histoire dans notre mémoire. Il peut passer dans le champ du naïf, voire du « négatif économiquement »… parlant… se mouler dans le sas du discours qui institue son caractère « négatif »… parce que l’art n’est pas TOUT et du N’IMPORTE QUOI ! Mais c’est du n’importe comment !

Cependant, il faut rappeler qu’un discours même « négatif » donne un certain sens à l’objet ainsi déprécié. Il entre forcément dans une catégorie, et doit certainement inciter, non pas son maintien à la marge (qu’établi sa dépréciation, par rapport à d’autres choses) mais conduire à l’interrogation sur sa “naïveté ambiante”; afin de lui trouver une autre unité de valeur, capable de combler la distance qui le sépare des caprices du marché.

Il faut arriver à le nommer dans ce qu’il est et dans ce qu’il représente comme “dépréciation”.

Ainsi nommé, il entre dans un autre processus qui peut faire advenir les détails qui le singularisent, et qui valident son existence, en tant qu’une chose diversement… appréciable… son caractère fractal..

Dès qu’on nomme, on scelle une destinée… on énonce et aux suivants… d’user de la lame… pour procéder à l’indispensable chirurgie. Celle qui ne cherche pas à guérir un quelconque mal, mais à le déraciner à sa source; afin d’éliminer définitivement ses « réminiscences ».

La liberté dans l’art garantit l’essence, la pertinence et la diversité du discours qui le « fabrique », qui le « scelle », qui le « dis-qualifie »… permettant d’admettre, que les goûts et les couleurs se discutent jusqu’à la dispute !

NB : Balade sur le chemin de Bukki Teuf… Boutiques d’art Monument de la Renaissance Africaine… 29/12/2019.

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Il écrit et ne s'arrete jamais d'écrire. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages (essais & romans). Avec humour, philosophie, il raconte les lieux comme personne. Enseignant-Chercheur à UCAD, Abdarrahmane Ngaidé est un historien de formation.

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