Les nouveaux métiers du sport

Le sport sénégalais est en pleine mutation. Dans le foot, le basket-ball ou la lutte, en plus des infrastructures nouvelles générations, des stars se révèlent et le public, séduit, attend les résultats au niveau continental, surtout pour le foot. Face à cette mutation, de nouveaux métiers se créent. Ils ouvrent des perspectives d’emploi.

Un rapport de France Stratégies et du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications (CEREG) vient d’indiquer que près de la moitié des emplois dans le secteur du sport aujourd’hui ne correspondent ni à des postes d’éducateurs ni de vendeurs. Ils sont occupés par des emplois que l’on ne soupçonnerait pas : ergonome, kiné, communicant, etc. C’est un changement phénoménale qui gagne l’Afrique et le Sénégal.

L’épisode de la convocation avortée de Diao Baldé Keita, international sénégalais de l’Inter de Milan, suite à un mail de la Fédération Sénégalaise de Football (FSS) qui ne serait jamais arrivé au club italien, montre à suffisance l’importance de prendre en compte ces nouveaux métiers et de leur donner toute leur place. Des promotions internes au sein des fédérations ou clubs ne peuvent pas prendre la mesure de l’enjeu sans formation approfondie ou recrutement de personnes dédiées. Il s’agit par exemple des Community Manager, des développeurs et autres spécialistes du digital.

Concernant les emplois toujours, les auteurs du rapport cité plus haut notent qu’il est essentiel “de dépasser la vision restreinte aux seules fonctions d’encadrement – typiquement l’entraîneur de volley ou le coach”. Il s’agit alors d’observer l’“halo de métiers et de compétences” qui se développe dans ce secteur. On retrouve ainsi les métiers appelés “cœur du sport” avec les éducateurs sportifs, les professeurs d’EPS et les entraîneurs.

Autres métiers annexes, les secteurs de la vente, de la communication, de la distribution, de l’événementiel etc. Le rapport indique que pour travailler dans des magasins de produits ou d’accessoires de sport, certaines enseignes recherchent d’abord des profils de sportifs, au-delà des compétences de vente. “Certaines entreprises vont ainsi privilégier les jeunes ayant suivi des études en management du sport quand d’autres préfèrent recruter à l’issue d’une école de commerce ou d’un BTS” précisent les auteurs. L’étude relève également certains métiers émergents liés au développement du e-sport. Ils s’apparentent plutôt à des emplois en lien avec la médiatisation et la réalisation d’événements.

 

Crédits: L’Express

 

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