Sindo. Samuel Eto’o vient d’être porté à la tête de la FECAFOOT. Félicitations à lui. J’ai personnellement mes doutes et mes réserves mais je lui souhaite bon vent. Cependant, avant qu’il ne fasse des émules dans notre cher Sénégal où comparaison est toujours raison, je voudrai simplement rappeler que le parcours hors normes de Eto’o fils n’a pas d’équivalent au pays de la Teranga.
Eto’o en plus d’avoir été un patriote exemplaire prenant en charge par moment les primes, les déplacements et même les regroupements des Lions indomptables, le monsieur a tout gagné avec et pour son pays. Hormis la Coupe du monde bien sûr, je dis bien le monsieur a tout gagné.
L’attaquant a remporté deux titres consécutifs en Coupe d’Afrique des Nations en 2000 et 2002. Il est médaillé d’or aux Jeux Olympiques en 2000. Meilleur buteur de l’histoire de la CAN, quatre fois ballon d’or africain, Samuel Eto’o a un palmarès riche aussi en club. Trois titres de champion d’Espagne avec Barcelone, meilleur buteur de la Liga en 2006, le camerounais a décroché le titre de champion d’Europe: Deux avec le Barca et un avec l’Inter de Milan.
À ce riche palmarès, s’ajoute, une tête bien faite. En 2020, Samuel Eto’o est accepté à l’université de Harvard afin de faire une formation spécialisée, pour ne pas dire taillée sur mesure, en gestion des entreprises. Il vivra presque un an à Boston pour décrocher son MBA.
Désormais, son CV est si dense qu’il peut même se présenter à la présidentielle un jour s’il aspire à de plus hautes responsabilités. Seulement, je prends à témoins les sénégalais. Que nos anciens internationaux du football ne se lèvent pas demain pour nous parler de leur CV et vouloir diriger notre pauvre fédération consensuelle version #mankowutindamli. Collectivement en palmarès, ils n’arrivent pas à la cheville du sieur Eto’o. Factuel. Donc bou niou ken sonal avec les théories de grand place demain ou dans les jours à venir.
Faites vos preuves dans la gestion administrative, dans le relationnel, dans la résolution de crises latentes et dans l’innovation de la chose sportive d’abord. Avoir été un footballeur ou sportif de haut niveau ne fait pas de vous de facto un dirigeant crédible. Surtout quand on sait que le(s) mouvement(s) associatif (s) en Afrique est souvent une marre de caïmans et de crocodiles sans scrupules au sein duquel beaucoup se servent plus qu’ils ne servent. À bon entendeur, Wassalam .
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