Picasso et l’art africain : déconstruction et reconstruction d’un discours

‘’Tu observeras la formes africaines jusqu’à l’obsession’’. Léopold Sédar Senghor.

Picasso et l’art africain : déconstruction et reconstruction d’un discours, Information Afrique Kirinapost

Affiche de l’exposition de Picasso en 1972 à Dakar

Entre Pablo Picasso et bon nombre d’artistes de son époque, il y a eu pendant un temps, un très grand attrait pour l’art africain. En effet, en ce début 20e siècle, où l’art en Europe, dans plusieurs formes de ses expressions, particulièrement sur le plan des arts plastiques, était à son bout de souffle, l’art ancien africain, parvenu souvent aux Européens par le biais de l’aventure coloniale, va connaitre un nouveau souffle.

L’Europe découvre l’art africain par la colonisation, donc par la violence et le pillage des biens culturels mais aussi par le biais des productions intellectuels des ethnologues, explorateurs et autres voyageurs ayant séjourné sur le continent africain.

Cependant, d’un point de vue Européen, ainsi que dans un contexte marqué par une volonté des artistes au tout début du XXème siècle de se libérer de tout cet académisme pesant structuré par la pensée bourgeoise on peut comprendre que les formes africaines de l’art traditionnel, aient été une nouvelle source d’inspiration. Parce que dans sa démarche l’art africain traditionnel, s’adossant à une vision du monde, qui, à la différence de cette pensée bourgeoise, capitaliste, matérialiste et donc aux antipodes de la nature, est en symbiose avec cette dernière . Mieux, cet art part d’un postulat en vertu duquel, les êtres, les choses interagissent et cohabitent harmonieusement dans une vaste cosmogonie.

Mais alors, cette vision idyllique de l’art africain dans un contexte marqué par le fait colonial, c’est-à-dire une négation des valeurs de civilisation de l’homme africain, peut-elle valablement servir d’échelle de valeur pour la naissance d’un art moderne africain ?

Pour rappel, le continent Africain, à travers ses sculptures, c’est-à-dire l’expression de son art ancien, vers 1907 a commencé a devenir une curiosité, un attrait pour les artistes Européen. Il est vrai que l’Europe et l’Afrique dès le XVe siècle entretenaient des rapports, lesdits rapports étaient assez ambiguës et violents parfois (esclavage, colonisation, avec son régime d’indigénat, ses travaux forcés etc), donc la valeur esthétique des objets d’art africains n’était alors que liée au simple fait qu’ils représentaient la preuve, voire les trophées pour les collectionneurs d’une aventure dans une lointaine terre inconnue. C’est alors, a Paris, lors de l’exposition Universelle de 1906, qu’un regain d’intérêt a commencé pour les objets d’art anciens africains, essentiellement des sculptures. Entre 1906 et 1907, de Paris, a la faveur d’une ascension fulgurante, les artistes Européens vont alors intégrer les formes africaines dans leurs sources d’inspiration. Ce mouvement prendra une ampleur internationale jusque vers les années 1920.

Parmi les artistes avant-gardistes de cette époque Pablo Picasso 1881–1973, a été celui qui a le plus avoué avoir trouvé une vraie source d’inspiration dans l’art africain.

Cette influence est un fait purement Européen.

C’est la raison pour laquelle, nous sommes de ceux qui pensent, en tant qu’africain, que l’influence de l’art africain sur la création occidentale, en général, plus spécialement, sur l’œuvre de Picasso, est un discours à déconstruire et à reconstruire.

Et qu’à notre avis c’est là un chantier, ouvert à tous ceux qui s’intéressent dans le domaine culturel à une production des modernités en Afrique.

1. Déconstruire un discours

Nous sommes a un moment très intéressant où une polémique fait rage, entre ceux qui sont pour un art moderne africain, et ceux qui sont pour un art moderne en Afrique.

Quoi qu’à notre sens une telle polémique, prenne parfois une tournure de querelles byzantines, devant le fait qu’en Afrique existe bel et bien un art moderne, contemporain qui trouve ses sources d’inspiration soit dans les traditions du continent soit dans la vie et les réalités urbaines contemporaines.

Sur le plan technique nous avons une pluralité de supports : sculptures faites en matériaux de récupération, peintures, installations avec projection vidéo…

Il faut alors contextualiser ce mouvement dans son continent d’origine.

En effet, l’Afrique est cette terre, certes économiquement pauvre, du moins selon les standards de la Banque Mondiale et autres institutions faisant la promotion de toutes ces échelles valeurs d’inspiration libérale, mais culturellement riche.

Cela étant, et dès lors, la place de l’Afrique, avec son référentiel ancien, dans ce vaste mouvement culturel fera l’objet de curiosité, parfois de polémiques et de controverses.

Si bien que la déconstruction de ce discours, selon lequel , les artistes Européens du début dù XXème siècle comme Pablo Picasso et ses contemporains tels que Piet, Mondrian, Kandinsky et Paul Klee, ont été influencés par l’art africain (ce qui est vrai) , de l’ humble point de vue d’africain que nous sommes, va essayer d’en faire ressortir des aspects de non-dits, qui, à la limite sont de graves omissions totalement en porte à faux avec l’idée même de la liberté que veulent créditer les artistes lorsqu’ils se disent inspirés les formes africaines .

Nous allons alors déconstruire ce discours sur deux points : d’une part la récusation de l’idée d’art primitif qui structure un tel discours, d’autre part, poser avec force que la valeur de l’Art Africain n’est en rien redevable au besoin d’exotisme des artistes Européens du début du siècle dernier.

Notre propos prendra parfois la tournure d’un… réquisitoire.

Nous nous excusons alors d’avance, auprès du lecteur d’exposer nos convictions avec une telle force.

Récuser l’idée d’art primitif

Ces artistes considèrent l’art africain, qui a été leur source d’inspiration comme un art primitif.

Or, les expressions « arts premiers » et « art primitif » sont employés pour désigner les productions artistiques des sociétés dites « traditionnelles », « sans écriture » ou « primitives ».

Par extension, ces expressions désignent communément la production artistique traditionnelle des cultures non-occidentales.

On nage alors en plein dans la classification par échelles de valeurs des civilisations, des races et valeurs de civilisation.

Au sommet, trônerait l’Occident, dont l’art est digne d’être élevé au grade de « beaux-arts », « fine arts » avec toutes les déclinaisons imaginables des historiens de l’art, “baroque’’‘’impressionnisme’’‘’fauvisme’’ etc…

Bref, tous ces courants artistiques d’origine Européenne que l’on enseigne dans les universités, au bas de l’échelle, figurent les peuples d’Afrique, d’Océanie et d’Amazonie…Ces peuples que le fait colonial, pour reprendre Césaire, a « chosifiés », se retrouvent au bas de l’échelle, du classement des civilisations.

Ce qui justifiera contre eux une sanglante domination coloniale au nom d’une prétendue « mission civilisatrice ».

Et de notre point de vue, en plus de ce silence des artistes précités,prétendument influencés par l’art africain, sur les atrocités commises dans ce fait colonial qui pose problème, il nous semble que ce que les artistes occidentaux de l’époque voient dans les objets africains s’apparentent toujours à cette quête du « primitif », l’énergie essentielle et instinctive de la vie.

La question que l’on se pose est celle-ci, comment un artiste peut-il prétendre s’intéresser aux expressions artistiques émanant d’une ou de plusieurs cultures, en étant indifférent au sort (si peu enviable) des peuples et cultures qui sont à l’origine de ces objets qu’ils admirent ?

A notre sens, un artiste ne saurait manquer de manière aussi flagrante d’empathie pour des peuples victimes d’une si grave injustice, surtout pour lesquels on prétend aimer les expression artistiques

Finalement la réponse à cette lancinante question nous a été donnée par le Pr et critique d’art Colin Rhode de la School of Literature Arts and Media l’Université de Sydney d’Australie qui nous dit que « le primitivisme décrit un fait occidental et n’implique pas de dialogue direct en l’Occident et les ‘autres’. Dans le cadre de l’art moderne, il se rapporte à une attirance pour des gens extérieurs à la culture occidentale, perçus à travers la lentille déformante des conceptions occidentales du ‘primitif’ générées à la fin du XIXe siècle ».

Merci, cher Professeur, rien à redire, votre analyse est sans appel.

La valeur de l’Art Africain n’est en rien redevable au besoin d’exotisme des artistes occidentaux :

Le primitivisme comme nous l’avons expliqué plus haut, procède d’un besoin d’exotisme de la part des artistes occidentaux du début du XXème siècle.

Des lors, vouloir à partir de cette approche établir une échelle de valeur a l’art africain ne nous semble pas raisonnable.

En effet, de par la trajectoire pluri séculaire des cultures africaines, ainsi que de par la richesse et la diversité desdites cultures on n’a vraiment pas besoin de cet exotisme.

Il a été suffisamment documenté que l’Afrique est une terre de civilisations prospères.

Que malgré le choc exogène de la traite Négrière, de la colonisation et des graves crises de l’Afrique post-indépendance, pour reprendre les mots de David Diop, nous sommes devant une « Afrique qui pousse et repousse patiemment obstinémentEt dont les fruits ont peu à peu l’amère saveur de la liberté ».

C’est pourquoi, il semble heureux aujourd’hui que l’Etat du Sénégal ait choisi pour thème de la Biennale des Arts de 2018, l’Heure Rouge.

Pour rappel, l’heure rouge est une expression empruntée à Aimé Césaire dans sa pièce « et les chiens se taisaient », qui parle d’émancipation, de liberté et de responsabilité.

En effet le thème de la prochaine édition est placé sous le signe de l’action dans le sens d’une affirmation de notre identité d’homme libre dans un processus d’individuation. Ce qui fait dire à Simon Njami, Directeur Artistique de la prochaine Biennale, que «L’individuation, que j’ai envie d’assimiler au processus de décolonisation prend plusieurs aspects distincts, ou encore, peut être incarnée sous diverses formes. La politique, la littérature, l’éthique, la musique, le simple bonheur de partager, la création artistique, autant de formes qui, en elles-mêmes, contiennent la nécessité de transformation, de maturation, de décantation ».

Nous sommes alors confortés dans nos positions de reconstruction après déconstruction du discours sur l’influence de l’art Africain sur l’art moderne Européen au début du XXème siècle.

2. Reconstruire un discours : donner à l’art Africain ancien ou moderne sa vraie place.

En 2006 l’œuvre de Picasso fut exposée en Afrique du Sud.

Des esprits assez limités s’empressèrent alors de dire que c’était la première exposition de l’Artiste en terre africaine, en plus que quelques années plus tard en 2010, dans une Afrique du Sud qui peine à se remettre des années d’Apartheid une violente polémique va éclater à propos de la place de l’art africain dans l’œuvre de Picasso. En effet d’un côté, des personnalités noires proches de l’ANC comme Sandile Memela accusent l’artiste de plagiat, de l’autre Mme Diane Köhler-Barnard Alliance démocratique, principal parti d’opposition, parle d’un « pont qu’aurait construit Picasso entre l’Europe et l’Afrique ».

Or, en vérité, il y a 45 ans, précisément du 06 Avril au 06 Mai 1972, s’est tenue au Sénégal, la première exposition en terre Africaine de l’artiste Pablo Picasso.

La manifestation a eu pour cadre l’ancien Musée Dynamique, situé sur la Corniche Ouest de Dakar, (un très beau bâtiment que du reste on a transformé sous Diouf depuis 1990 d’abord en siège de la Cour Suprême, ensuite de la Cour de Cassation), a été rendue en grande partie possible grâce l’amitié entre l’artiste Pablo Picasso et le Président Senghor, mais en plus de la volonté de ce dernier à l’époque de faire de Dakar une place culturelle.

En effet, on se rappellera que sous Senghor le Musée Dynamique a reçu outre Pablo Picasso, des Artistes Sénégalais et étranger comme Marc Chagall en 1971, de Fritz Hundertwasser en 1973, Pierre Soulages en 1974, Alfred Mannessier en 1976 le regretté Iba Ndiaye en 1977.

Et de retenir alors que le Président Senghor avait salué cet intérêt des artistes Européens du début du XXème siècle pour l’art africain qui cadraient parfaitement avec tout le combat qu’il a mené aux cotés de Césaire et de León-Gontran Damas autour de la Négritude.

Cette influence de l’art africain est plus marquée chez Picasso, car selon le Pr. Abou Sylla «plus encore de Piet Mondrian, Vassily Kandinsky et Paul Klee, c’est Pablo Picasso, qui parait incarner le plus authentiquement l’art abstrait sous ses aspects les plus variés, aussi bien de par la diversité de son expérience, par l’évolution constante de son style que par l’abondance de ses créations »

En effet , en 1907 Pablo Picasso déclare à propos de l’art Africain «…Ces masques, tous ces objets que des hommes avaient exécutés dans un dessein sacré, magique, pour qu’ils servent d’intermédiaires entre eux et les forces hostiles qui les entouraient, tâchant ainsi de surmonter leur frayeur en leur donnant couleur et forme. Et alors j’ai compris que c’était le sens même de la peinture. Ce n’est pas un processus esthétique, c’est une forme de magie qui s’interpose entre l’univers hostile et nous, une façon de saisir le pouvoir, en imposant une forme à nos terreurs comme à nos désirs.. Alors j’ai compris ce qu’était le sens même de la peinture, comme une forme de magie qui s’interpose entre l’univers hostile et nous, une façon de saisir le pouvoir, en imposant une forme à nos terreurs comme à nos désirs »

Cette déclaration qui décrit le rapport entre l’homme africain et la création artistique reste aussi valable dans la construction de l’art moderne africain.

L’Afrique a alors puisé dans ce grand fonds que constituent les valeurs de civilisation du monde noir pour bâtir un art moderne.

Un renouveau artistique, a traversé l’Afrique.

Ainsi, au Congo, nous avons connu naitre l’Ecole de Poto-Potosous la direction de Pierre Lods, des 1949.

Des artistes comme Eugène Malonga, Albert Bandila, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Nicolas Ondongo, Guy Léon Fylla, Jean Balou Hilaire Banza et Faustin Kitsiba sortiront de cette école.

Aussi, sous l’influence de Félix Ossali, le premier élève de Lods, on a vu éclore le style Miké, qui signifie « petit » en lingala.

Il est certes, vrai que Lods, le fondateur de l’Ecole de Poto-Poto préférait laisser libre court à la spontanéité créatrice des artistes, mais le style Miké sera un courant assez dynamique.

L’Ecole de Poto-Poto du Congo, a eu alors un rayonnement international.

L’Ecole de Poto-Poto commença à être connue et reconnue au milieu des années 1950, avec des étapes significatives comme à Paris en 1952, ou se tint une exposition collective des grandes signatures de l’Ecole, une exposition remarquée au MoMA de New-York enfin une présence remarquée à l’exposition universelle de Bruxelles en 1958.

Grand moment, le Festival Mondial des Arts Nègres au Sénégal de 1966, qui enregistra la présence remarquée de Jacques Zigoma, un des plus brillants élèves de l’Ecole de Poto-Poto.

Autre pays, le Sénégal, dès les indépendances, sous l’appellation de l’École de Dakar naquit, sous la houlette du Président Senghor, un mouvement de renouveau artistique entre 1960 et 1974.

Certes cette école a connu les virulente attaques de sommités comme le regretté Iba Ndiaye Diadji, qui se s’est demandé si l’Ecole de Dakar mise en place par Senghor, comme une sorte de prolongement de son combat pour la Négritude n’était pas une « escroquerie intellectuelle ». Cependant au regard de toute la production et des grandes signatures de cette école, ainsi que leur rayonnement international on peut vraiment se dire que l’Ecole de Dakar a été un grand moment dans la difficile gestation d’un art moderne en Afrique.

Entre autres artistes Iba Ndiaye, Papa Ibra Tall, Souleymane Keita, Ibou Diouf, Mbaye Diop, Alpha Walid Diallo, Mor Faye et tant d’autres pour ne citer que ceux-là, sont autant de grandes signatures qui ont ouvert la voie à une postérité féconde.

La création artistique aujourd’hui est sans cesse renouvelée. Des générations se sont succédé faisant du Sénégal une sérieuse référence artistique dans le monde.

La création artistique aujourd’hui est sans cesse renouvelée. Des générations se sont succédées faisant du Sénégal une sérieuse référence artistique dans le monde.

Qui ne connait pas le regretté sculpteur Ousmane Sow ?

Qui ne connait pas la talentueuse génération des Zulu Mbaye, Tita Mbaye Kalidou Kassé , El Sy,surtout Chalys Leye et de son condisciple Djibaten Sambou?

La liste serait longue…

Qui ne connait pas cette autre génération aussi conquérante part a l’assaut du monde, entre autres, Ndary Lo qui nous a quitté récemment, Soly Cissé, Arébenor Bassene, Ndoye Douts….?

Enfin autre pays, parmi les derniers à être indépendants, en 1980, le Zimbabwe, l’ancienne Rhodésie est aussi un exemple de construction d’un art moderne.

D’abord, parce que dans ce pays existe un ensemble d’expressions artistiques traditionnelles qui s’adossent a des techniques remontant parfois à la préhistoire, comme les sculptures sur pierre et les peintures rupestres.

Ensuite le pays a connu un apport artistique moderne porté par des Européens entre les années 50 et 60.De ce mouvement nous verrons la contribution d’artistes de talent comme Frank Mc Ewen (1907–1994) ami de Picasso, qui après des études en France, et un séjour prolongé dans ce pays commença à s’intéresser à l’art africain pour notamment promouvoir la sculpture traditionnelle Shona sur pierre.

La sculpture Zimbabwéenne a été également marquée par Anderson Mukomberanwa (1968–2003) membre de la célèbre famille de sculpteurs Mukomberanwa dont le père Nicholas Mukomberanwa la première génération, les fils Taguma, Lawrence, Ennica et Netsai Mukomberanwa seconde génération, ainsi que Nesbert Mukomberanwa le cousin .

Enfin, Colleen Madamombe (1964–2009) qui elle fut une grande artiste du Zimbabwe, son travail fut orienté vers la sculpture sur pierre. Ses œuvres sont exposées dans de grands musées du Zimbabwe et du monde surtout au Royaume Unis et aux Etats Unis.

Ainsi, le Congo, le Zimbabwe et le Sénégal sont des exemples de vie artistique très dense mais pas les seuls, on peut citer d’autres pays comme le Nigeria, le Mali où la créativité en général, et plus spécialement l’art moderne adossée, à une vision africaine du monde fait son chemin …

Ce bouillonnement culturel en terre africaine à juste besoin de visibilité, c’est une production artistique endogène, mais l’art ne se décrétant pas, juste que les artistes africains sans vouloir se particulariser en marge de la marche du monde dans des ghettos culturels, se veulent présent dans les espaces de vente d’art avec la dignité qui est due à n’importe quel artiste.

Car reprenant en cela Jacques Chirac : « Il n’existe pas plus de hiérarchie entre les arts et les cultures qu’il n’existe de hiérarchie entre les peuples. C’est d’abord cette conviction, celle de l’égale dignité des cultures du monde».

Picasso et l’art africain : déconstruction et reconstruction d’un discours, Information Afrique Kirinapost

Chevauchée solaire
tapisserie, 150x300cm, Collection Abdoulaye Diop et Gnagna Sow, © Abdoulaye Diop et Gnagna Sow

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Elijah Moses, Moussa Ndiaye à l'état civil est d'abord un Juriste-Conseil d’Entreprise, Spécialiste de la Gouvernance Locale.Cadre à la Ville de Dakar, il a été Secrétaire Municipal des Communes de Grand Dakar, Dakar Plateau et des Parcelles Assainies. Elijah Moses est son nom d'artiste puisqu'il est également Artiste plasticien. Il pose son regard de juriste et d'artiste sur l'évolution de son Dakar et de son pays. Ces expositions et ses photos sur la capitale sont nombreuses. Pour Kirinapost, Elijah Moses ce citoyen engagé va apporter ses analyses sur la transformation et bouleversement des cités.

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