Umàr Sali • Souvent, il suffit qu’un mot walaf sonne « arabe », « français », « russe » ou anglais » pour que la conclusion hâtive du « mot d’emprunt » tombe ! Oubliant que la Nubie et l’Égypte ont été des territoires de tous les métissages..
1. Aduna (la terre en walaf) : la langue étant parlée bien des millénaires avant JC, l’expression : « Aduna wërngël këp » est simplement la preuve que ces peuples, bien avant Galilée (16e siècle), savait que la terre est bien ronde (wërngël = boucle / et këp = couvercle)
2. Feebar (être malade). « Fa bar » en réalité : on peut s’empresser de dire « c’est une déformation de » fièvre »
Pour nommer la maladie, le walaf a des expressions incroyables : « dama tawat », » dama feebar », « dama jagadi », » sama yaram defa sutënté » « dama wopp » (yaram bu baayi. Du Pël « woppi »)
« Fa bar » : « bar » traduisant une accélération d’un état normal. En plus de trouver « l’hyper », le walaf avait aussi nommé » l’hypo » (ralentissement) par « tooy » et « tawat » (humidité, glaciation). Donc « sama yaram défa bar ou » fa bar »…
3. Une preuve ornithologique des origines abyssiniennes du walaf
Cet oiseau, appelé « rollier d’Abyssinie », est aussi connu comme » rollier du Sénégal « . Le walaf l’appelle » bàqar » (n’est-ce pas aussi qu’on nomme « le péché » ?)..
Crédits: Liliane Clément Photography
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