Il est sans conteste un héros de son temps. Pour avoir posé un fait historique, Ousmane Sonko est la personnalité de l’année 2024 de Xalima-Kirinapost.
Ousmane Sonko succède au Consortium Le Dantec et l’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) qui avait réussi, en 2023, la première transplantation rénale du Sénégal. Il est aussi la première personnalité à recevoir cette distinction, une deuxième fois depuis sa date de création en 2006.
En 2016, alors qu’il était attendu sur tous les plateaux et sa parole guettée sur les réseaux sociaux, Ousmane Sonko était l’homme de l’année de Xalima. Ce choix consacrait déjà, à l’époque, un leader politique d’exception. C’est véritablement au cours de cette année 2016 où il fut radié de la fonction publique, qu’il s’est révélé par son travail auprès des populations, notamment avec le réveil des consciences, qui commençait à payer, et qu’il entamait, pour la suite, sa marche vers le pouvoir. Xalima-Kirinapost avait flairé les choses…
Depuis sa création, « L’homme de l’année Xalima » tente de se départir de tout esprit partisan, pour choisir toujours la personne où l’institution qui aura véritablement marqué l’année.
Lorsque Xalima désignait Sonko, une première fois en 2016 précisément, il n’était pas le choix le plus rentable et lucratif si tant est que cela était l’objectif.
Pareil lorsque Amadou-Mahtar Mbow, président des Assises nationales – qui nous a quittés cette année – fut choisi « Homme de l’année Xalima », en 2008. Paix à son âme ! C’est le moment choisi, en même temps, pour lui rendre un hommage mérité. Le Sénégal sera éternellement reconnaissant à cette grande figure.
L’homme de l’année Xalima-Kirinapost a, désormais, cédé la place, depuis 2020, à la PERSONNALITE DE L’ANNEE Xalima-Kirinapost. Elle célèbre l’homme, la femme ou le groupe qui, par son travail, son action, ses prises de positions, a marqué manifestement l’année écoulée. Personne, au Sénégal, n’aura autant marqué 2024 que Ousmane Sonko.
Sa candidature invalidée pour des raisons fallacieuses, il désigne un remplaçant, sort de prison, bat campagne pour lui et le voit être élu Président de la République.
Pourtant, Ousmane Sonko aura déjà bravé les routes de l’enfer avec un dossier judiciaire des plus alambiqués de l’histoire, un procès, finalement aux mains du peuple, qui a mis le pays dans une pente plus que dangereuse, au moment où sa task force est mutilée et ses militants emprisonnés.
Mais le héros, dont le nom est scandé mille fois, dans mille lieux, même et surtout lorsqu’ilétait en prison (la chanson Sonko Namënala raisonne encore dans les stades)saura rester imperturbable, ne perdant jamais en vue son objectif qui était, sans nul doute, de faire tomber le système.
Entre moult batailles, à l’hôpital où il a frôlé la mort et sa cellule de la prison, qui gardait une quantité de mystères, son ultime geste fut de sortir sa carte gagnante, celle que le pouvoir redoutait mais n’imaginait certainement pas aussi simpliste. Ousmane Sonko brandit haut, devant un peuple déterminé mais à bout de souffle, la candidature de Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Un fait inédit qui aura marqué l’histoire et les courants politiques, à travers le monde. Pour d’aucuns, il constitue une belle leçon de vie, une grande leçon en politique surtout.
Pour d’autres, il s’agit, effectivement, d’un fait extrêmement rare, quasi impossible en Afrique où, les Chefs d’Etat s’accrochent au pouvoir au prix des vies humaines et de la stabilité de leur pays et, dans le même temps, des leaders politiques cherchent le pouvoir, sous fond de mensonges et trahison, retournant leur veste au gré du vent et de leurs intérêts personnels.
Dans cette atmosphère où les africains désespèrent au-delà de nos frontières, Ousmane Sonko apparaît comme un messie, l’unique qui a consenti au sacrifice pour libérer son peuple. Il est célébré pour son coup… fatal pour le régime de Macky Sall, qui aura également mis au K.O. et enterré, définitivement, un système qui a survécu plus de 50 ans.
Devenu Premier ministre, il forme le gouvernement, annonce la rupture systémique et engage la bataille des législatives. Résultat : son parti le PASTEF devient majoritaire à l’Assemblée nationale.
Ousmane Sonko a réussi, en 2024, une prouesse historique : mettre à genoux le tout puissant régime de Macky Sall, en faisant basculer le Sénégal dans une nouvelle ère.
Aujourd’hui, Ousmane Sonko est le chef du gouvernement et il est, aussi, le patron du parti politique le plus puissant du Sénégal.
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