OMAR PENE UN HOMME SUPERFICIEL PAR PROFONDEUR (PART III & fin)

Le Super Diamono a été pendant longtemps un groupe géré de manière démocratique et évoluant en osmose avec son premier cercle de fans. Ces derniers avaient leur mot à dire. Un jour ce fans émirent le souhait de voir le groupe produire une musique avec plus de sonorités locales. Pour satisfaire cette demande, Omar Pene alla chercher Aziz Seck, qui est le  »père » des sabars (percussions sénégalaises) dans la musique sénégalaise.

Pene est un panafricaniste et un patriote dans l’âme. Il (est arrivé) arrive des moments où tout le monde chante l’équipe nationale. Il fut un moment où seul Omar Pene chantait l’équipe nationale. À l’époque, l’équipe n’avait pas de grande star, ne remplissait pas les stades et peinait à se qualifiait même en coupe d’Afrique des Nations. Lui, le virtuose du ballon rond qui aurait pu portait les couleurs nationales ne se limitait pas simplement à parler de l’équipe nationale comme la plupart des autres chanteurs, ces supporters de la troisième mi-temps, il fit un vibrant plaidoyer pour le développement du football local, et dans la foulée, rendit hommage aux deux plus grandes icônes du journalisme sportif sénégalais Alassane Ndiaye ‘’Allou’’ et Abdoulaye Diaw.

Cependant à mon très humble avis, Omar Pene doit renouer avec Elhadji ‘’Bob’’ Sene. En tout cas je le souhaite très vivement. Depuis le départ de celui-ci du super Diamono, Omar peine à produire des chansons cultes si ce n’est des reprises de morceaux faits avec Bob Sene à ses côtés.

Ps : Omar ak Bob li ngeen defoon ba ngeen di ay xale ba léégi, mënu leen ko suul, fi ngeen jaaroon ba ngeen di ay xale ba léégi mënu leen koo suul, seen benn soppee taxaw naan leen dellu leen àndaat.

 

©C. Moser

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