À vous Joseph, pas Mobutu ; OKITO
À vous Maurice, pas Yaméogo ; MPOLO
À vous êtres, mais vraiment humains
À vous dignes fils de l’Afrique
À vous combattants de la liberté
À vous martyrs tombés au champ de l’honneur
Alors que vous étiez courtisés par tous les honneurs.
À vous frères siamois de LUMBUMBA
Jusqu’à ce que vous deveniez ; flaques de sang,
tas d’os et lambeaux de chaire.
Jusque dans le fût d’acide
Jusqu’à ce que vous deveniez,
feu, flamme, et cendres
De la dignité, éparpillés
sur toute la terre d’Afrique
Pour la liberté
de tous les damnés de la terre.
À vous dont Sankara est le frère puiné,
et Biaka Boda décapité, le grand frère
De même père, même mère
Même veine d`ou coule le même sang du refus
Même idéal, même combat
Même bourreaux, même fin tragique.
Même flambeau transmis ou tenu des mains
de Sélassié , de Touré
de Um Nyobé, de Kwamé
de Oundié, de Osendé
de Mounié, de Mulelé
de Abel Diassé,
de Senghor, pas Léopold, Lamine.
À vous hommes du refus
autre face de la même médaille
que Martin Luther King
qui êtes morts
Pour que le caractère de l’Homme ait plus
de sens, que la couleur de sa peau.
Sans que personne n’ait pu voire vos corps.
À vous négatifs de LUMBUMBA
Que je développerai pour en faire
Des posters géants, pour orner
Les salons d’honneur de l’Histoire
À vous dont la conscience politique et sociale
horripilait au plus haut point,
la CIA, les services secrets, belges et français.,
leurs laquais africains et l’ONU réunis
sans qu’ils aient pu faire contre vous, mieux qu’ils ont fait
contre l’empire soviétique et le communisme.
À vous qu’on a démobilisé, déambulé, attaché, détaché,
Décapité, enterré, déterré et détruit ;
Sans jamais pouvoir vous faire disparaitre
Des champs des luttes d’avant garde.
À vous qu’on a bâillonné, balloté, et buté, sans jamais
Arriver à vous bouter hors de nos consciences d’Hommes libres
À vous honorables Bantus
À vous mémorables Africains
À vous inoubliables combattants
À vous dignes fils de SAMOURI
À vous qu’on a éliminé physiquement,
sans jamais pouvoir vous tuer véritablement.
À vous les morts qu’on pas pu voire les corps.
À vous les morts sans sépultures
En serrant la main que vous me tendez ;
Je voudrais solennellement, vous transmettre
Les salutations de toute l’Afrique reconnaissante, et renaissante
Et vous dire maintenant reposez en paix
Votre martyr ne sera jamais vain.
Maintenant pardonnez les, depuis ;
les aigles sont devenus des poules mouillés ;
picorant les graines de la crise et de la récession
ruminant les braises de la honte et de l’humiliation
allumées et attisées au Vietnam, en Somalie, et en Afghanistan.
Dorénavant, Détrempez le ver dans le fruit du Capitole
Est leur plus grand souci.
Votre martyr ne sera jamais vain.
Maintenant pardonnez les,
le Congo a besoin de retrouver son unité,
Kasavubu et Tshombe depuis dorment et à jamais
au panthéon des légendaires oubliés de l’Histoire.
Votre martyr ne sera jamais vain.
Votre martyr ne sera jamais vain
Les progressistes africains et du monde
Vous offrent leurs coeurs comme sépultures
Qu’ils orneront de leurs mémoires et de leurs souvenirs.
Votre martyr ne sera jamais vain.
Le rouge couleur du sang de votre martyr
Sera celle des tapis déroulés en votre Honneur
Sur les boulevards de la liberté et du progrès
d’une Afrique renaissante et reconnaissante
Votre martyr ne sera vain
Maintenant reposez en paix.
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