La protection de l’environnement est capitale pour la survie de l’espèce humaine sur terre. Tous les spécialistes tirent la sonnette d’alarme. Au Sénégal, les autorités ne semblent toujours pas avoir pris la pleine mesure du danger. Aujourd’hui, sur le prolongement de la Vdn à hauteur de la Cité Gadaye, les filaos ont été coupés. Ce qu’il s’est passé est une horreur, un crime. La mer a averti récemment, les vagues ont frappé sur un bord de la VDN : aucune réaction. La houle a déferlé sur Saint-Louis : aucune réaction.
Selon des informations, beaucoup des hommes politiques, notamment proches du maire de Guédiawaye, sont en train de mener une guerre froide pour bénéficier de parcelles sur cette zone. Cependant, le Maire n’a pas encore sorti l’arrêté permettant le morcellement. C’est un scandale. Déjà que le sable marin est fortement exploité, en toute impunité, on y ajoute maintenant les filaos et arbres qui bordaient les plages de Guédiawaye.
En décembre 2015, la communauté internationale s’est engagée par à Paris lors de la COP21 à prendre à bras le corps le phenomène. Trois ans après, des questions se posent. Les politiques publiques développées sont-elles à la hauteur de cette « urgence climatique » ? Le 26 octobre dernier, au Musée des beaux-arts de Montréal, s’est tenue la première édition du Monde Festival Montréal, sous le thème fort à propos: « Urgence climatique: Les politiques sont-ils irresponsables? »
Source : Le Monde
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