On a beau nous rebattre les tympans que la justice ne fait pas de différence entre le pauvre et le riche, nous peinons à y croire. Selon que l’on soit un indigent, un fortuné ou un proche du pouvoir, on peut se retrouver privé de liberté ou, au contraire, à l’air libre. Source: Kaaccor bi pour le Temoin
Ce qui fait qu’il existe plus de fortunés voleurs qui vaguent tranquillement à leurs occupations que de voleurs indigents en liberté. De la même façon que la police traque agresseurs, voleurs et dealers, on aimerait qu’elle en fasse autant quand il s’agit de brigands de notre économie si malmenée.
C’est symptomatique que l’on ne parle plus du grand bandit et député qui se la coule douce entre ses épouses, menant grand train, pendant que des voleurs de portables sont traqués ou crèvent en prison. L’on pourrait bien se demander quel est l’intérêt à créer des machins improductifs genre OFNAC qui ne servent absolument à rien, sinon à enrichir des messieurs et dames qui ne quittent leurs moelleux fauteuils que pour aller au petit coin avant de rentrer tranquillement chez eux pour se mettre en savates.
Il ne se passe rien dans le confort de leurs bureaux, entretenus qu’ils sont par le contribuable. Dans un vrai pays de droit, où le fléau de la balance de la justice serait maintenu en équilibre entre tous les citoyens, le prétendu griot attitré du Chef serait convoqué pour s’expliquer sur la provenance de son milliard volé par son ingénieux chauffeur.
Et il n’est pas le seul à garder un tel magot à domicile ou dans une « Farba-bank ». C’est une règle depuis que Père Wade — encore lui —, a changé les habitudes de ce pays des paradoxes. Dans ce pays parmi les plus pauvres du monde, certains trimballent des centaines de millions, voire des milliards de francs, sans être inquiétés. Les machins genre OFNAC ou CREI préférant se crever les yeux et se boucher les oreilles quand il s’agit de voleurs qui gravitent au sommet de l’Etat ou arpentant ses couloirs.
KACCOOR BI
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