« Il ne s’agit (…) pas d’ajouter l’utopie et de faire de la marge présente un lieu inoffensif pour la société d’aujourd’hui. Le rôle de l’enseignant est de restaurer ici et maintenant le dynamisme de la culture, de reposer la question, et par là même de dénoncer toutes les formes de fermeture et d’oppression. Le rôle de l’enseignant est révolutionnaire, il doit garder l’avenir ouvert et pour cela contester l’ordre statique. » Jacques Sijcher, Le professeur de philosophie, Belgique, Éditions Labor, 1999, p. 32.
Ce texte, que vous allez lire, m’a été inspiré par mon grand frère Elie Charles Moreau, poète dans l’âme. Oui il m’avait demandé de rendre compte de l’influence de la pensée du pharaon de Caytu sur les intellectuels mauritaniens.
Je ne savais pas quoi écrire autour de cette demande si précise, car je n’en maîtrisais pas les réalités. Mais je devais répondre. Et, donc j’ai écrit ce texte qu’il a publié dans sa revue.
L’évènement égyptologique de Siñcu Dangde a réveillé ce souvenir. Le tableau offert par l’amicale des élèves et étudiants de Siñcu Dangde, et la parade improvisée, exécutée à ma demande, m’incite à dire que Siñcu Dangde semble inaugurer, sans le dire explicitement, la nécessité d’introduire la pensée de Cheikh Anta Diop dès le primaire.
En tout cas, ce sera pour la première de ma vie de voir la photo de Cheikh Anta Diop brandie et applaudie dans un village sous l’œil vigilant des autorités administratives, communales, religieuses, traditionnelles et les populations du terroir des Halaybe.
Aujourd’hui, résonne dans tout enfant de Siñcu Dangde et au-delà du village, le nom du parrain de la première université sénégalaise.
Prétexte pour penser créer à partir de cette belle expérience un « CAALI SEEX ANTA JOOP » dans tous les gox, à l’image de la « Case des tout-petits »… belle trouvaille libérale !
NB : RENDRE HOMMAGE EST BEAU, SURTOUT SI NOUS RÉUSSISSONS À FAIRE ENTREVOIR LE CARACTÈRE COMMUN DU CÉLÉBRÉ.
Au nom du Groupe Lewlewal Communication depuis MBOOYO… où le poisson du fleuve agrémente le riz cultivé sur place. Ce fut un délice !
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