Toitures, murs, revêtements divers. Les rejets et matériaux usagés sont des ressources productives, nombre d’entreprises dans le monde se lancent dans ces activités, en Afrique aussi.
Aux jeunes africains de savoir sublimer cette perspective de l’économie de la récupération, économie circulaire que les cultures anciennes ont su imaginer et pratiquer.
L’économie de la récupération, du recyclage est le sens le plus « normal » ou « naturel » de la production, le plus efficace. il s’agit d’utiliser les matériaux abondants de son écosystème avant d’en effectuer une exportation ou d’en importer de nouveaux.
il s’agit d’utiliser les savoirs construits autour de ces ressources locales tout en les poussant vers les innovations nécessaires aux mutations sociétales; il s’agit aussi, avant de surexploiter la nature, d’assurer le meilleur usage de ce qu’elle a déjà fourni après une maturation millénaire difficilement reproductible sans coûts collectifs exorbitants et dans un délai compatible avec les besoins de populations.
L’économie de la récupération répond aux principes de la généalogie puisque les générations de techniques/produits/services se déduisent des précédentes avec des apports, ajouts, bifurcations, elle s’inscrit aussi dans les imaginaires des cosmogonies africaines comme l’illustre le métier à tisser mandingue métaphore de la création du monde, petit à petit le coton devenant fil, tissu, vêtements, etc.
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