Combattre les barbares (Par Adama Gaye)

Bibendum Sall est leur archétype ! Au nom de la démocratie, des barbares ont pris en otages nos pays, nos peuples et nos sociétés. Il faut les déloger. Le temps est venu de construire un nouvel ordre africain dont la principale spécificité est qu’il n’aura de sens s’il ne s’adresse pas à de profondes refontes et réformes internes.

Au commencement, qui pouvait penser que les théoriciens du discours démocratique, ayant le vent en poupe, militants d’une reprise en mains de nos pays,  étaient pires que les forces politiques en place. Pires que les loufoques et assassins leaders, du genre d’Idy Amin Dada ou Jean Bedel Bokassa. Pires que les populistes autocratiques, comme Sekou Toure. Pires que les démagogues, égocentriques, tel Kwame Nkrumah.

Pires que les analphabètes ou autodidactes, malins mais instrumentalisés de l’extérieur, les Bongo, Eyadema ou Mobutu. Pires que les pépères leaders menés par Houphouet Boigny. Pires que les aériens poètes sous le leadership de Senghor. Pires que les bureaucrates ronflants sur les dossiers d’état jusqu’à ne plus savoir comment vivaient leurs compatriotes, ainsi que le prouva le débonnaire mais déconnecté Abdou Diouf.

Les sociétés africaines vivent désormais pire. Depuis l’avènement des prétendus démocrates, comme Wade, Condé, Lissouba, Gbagbo, ou celui des dirigeants portes par les luttes de libération ou contre le racisme institutionnel au Zimbabwe, en Afrique fu Sud, au Sud Soudan voire en…Namibie. partout dans ces pays, le pire cynisme règne. On se sert des leviers de l’Etat pour s’enrichir et on ferme les yeux sur les inégalités.

Les porteurs du discours démocratique, comme les Wade, ont fait tuer des adversaires, promu leurs enfants au cœur de leurs pouvoirs, comme l’attestent Mohaled Condé et Jarim Wade, et réduit à néant les avancées méritocratiques, respectueuses de l’Etat de droit et de la justice sociale…

Le pire des présidents africains, visage renfrogné et esprit toujours en complot, image d’une usine humaine de mensonges, n’est autre que celui dont on disait qu’il était un président né après les indépendances. Macky Sall est un tueur, voleur, pilleur, un être qui n’aurait jamais dû se trouver aux commandes du Sénégal.

Plus que sa mise à sac systématique et systémique de notre pays, c’est sa destruction de nos acquis démocratiques, ses assassinats illimités, ses mensonges pour justifier ses forfaits, ses complots d’état, ses cachotteries, ses arrestations de citoyens innocents pour créer un climat de peur qui en font le plus abject individu à avoir foulé notre sol.

Partout où il est passé, il a menti éhontément pour semer la zizanie. Il a porté la criminalité d’Etat à un niveau insoupçonné. La misère et la pauvreté, le malheur, les mensonges et la diffamation sont ses legs. Je suis fier d’avoir été la cible de ses mensonges pour mieux l’exposer et le punir publiquement sans faire la moindre concession à quiconque s’est mis, en acolyte, à ses côtés.

Que ce soit dès lors clair: que nul ne vienne me parler d’un autre messie. Sain-Thomas des temps modernes, je suis dans le camp des destructeurs de barbares, démiurges et faux prophètes. Qu’ils passent par la famille, la belle famille, la presse, les marabouts, les chefs d’Etats africains, les amis, ou qu’ils misent sur leurs hordes d’insulteurs nichés au parti pourri Apr ou à l’intérieur de cette lugubre opposition, plus prétentieuse que capable, chargée de scandales graves, leur échec est garanti.

Nous les combattrons. Même le passage par un chas d’aiguille ou un trou de rat n’y fera rien.

La leçon Macky doit servir. D’alerte.. ..

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