Le 8è Sommet Africités a clôturé ses travaux samedi dernier à Marrakech. Pendant cinq jours, les 5.000 participants ont, entre autres, échangé sur la réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD 2030), particulièrement sur l’élimination de la pauvreté, la promotion de la croissance inclusive et du bien-être.
Les collectivités locales africaines et leurs partenaires se sont engagés à appuyer la mise en œuvre des agendas de développement continentaux et mondiaux pour une Afrique prospère et en paix.
Lors des débats, un soutien indéfectible à l’accord de Paris sur le climat a été réaffirmé, ainsi que la volonté de faire des cités des havres de paix .
“Le sommet partage une aspiration commune à transformer les villes et les territoires africains en des lieux où chaque citoyen vivra confortablement, pacifiquement et en sécurité », informe le communiqué final.
La promotion de la bonne gouvernance, une plus grande capacité de gestion du foncier et des finances, une fiscalité plus performante, ont été promues et rappelées.
A propos de bonne gouvernance, Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar, a été sans doute l’absent le plus présent à l’ouverture du sommet. Le nom du maire, aujourd’hui en prison, a été le nom le plus cité. Dans plusieurs discours son nom est revenu pour regretter son absence mais aussi saluer le travail qu’il a abattu de 2012 à 2018 à la tête de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA). Dakar était représentée par son nouveau maire Madame Soham Wardini.
En outre, le sommet a été le lieu d’un véritable plaidoyer en faveur de l’intégration de la dimension genre dans les processus locaux de planification et de budgétisation.
« Le sommet invite à renforcer le réseau des femmes africaines élues localement aux niveaux régional et national, tout en soulignant que la transition vers des villes et des territoires durables n’est pas une option, mais un impératif », souligne le document.
Par ailleurs, la société civile s’est interrogée au cours des échanges sur le phénomène migratoire et la multiplication des drames en mer. Pour beaucoup d’observateurs, il s’agit de faire jouer un rôle d’alerte à la diaspora et de l’inciter à participer à la formulation des propositions allant dans le sens d’arrêter l’hémorragie et donner des perspectives nouvelles à la jeunesse du continent.
Credit-photo: villesetcommunes.info
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