Invité de « Yoon-Wi » de l’émission de la RFM animée par l’excellent El-Hadj Assane Gueye, Barthelemy Diaz a déploré le manque d’efficacité de l’Assemblée Nationale, qui n’arrive pas à élever le débat.
Ce qu’oublie de dire le député-maire PS de Mermoz-Sacré Coeur est que, ni son mentor, ni les autres leaders d’envergure de ce pays, ne siègent sur les bancs de l’Assemblée. Tous ont « dépassé » le statut de député. Ils ont justement trop d’envergure, ils sont de ‘trop grands hommes d’Etat » pour siéger dans l’hémicycle. L’assemblée, c’est pour les seconds couteaux.
Sous ce rapport, comment voulez-vous des débats de haute facture ? Comment voulez-vous que l’Assemblée se saisisse de dossiers sensibles puisque ses membres, aussi vaillants qu’ils puissent être, n’ont pas encore le vécu d’un Ousmane Tanor Dieng ou d’un Idrissa Seck, par exemple . Dans les années 80, les échanges entre le député Abdoulaye Wade et Djibo Ka, ministre du gouvernement socialiste, sont entrés dans les annales. En France, notre cher pays-frère que nos politiques aiment tant citer, plusieurs députés sont d’anciens ministres ou d’anciens Premier-ministres. Même le Président Giscard d’Estaing, après avoir perdu le pouvoir en 1981, est redevenu parlementaire. On ne pousse pas le Président Macky Sall de redevenir parlementaire à la fin de ses mandats (s’il en fait deux bien-sur), ça serait évidemment trop lui demander… Deuk bi Du Dem, comme dit l’autre !
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