Le Sénégal est un Pays où le Concept de Développement est biaisé et surtout fallacieux et erroné.
Un Pays très paradoxal où tout le monde veut le Changement mais beaucoup ne sont pas prêts pour se donner les voies et moyens pour y arriver.
L’Idéalisme est la chose la plus partagée mais le Réalisme, le Pragmatisme mais surtout l’objectivité sont piétinés sous nous cieux.
Nous préférons un fatalisme complaisant et chimérique que de voir les réalités en face et surtout de les assumer stoïquement .
Le débat contradictoire et constructif inhérent à toute évolution du Pacte Social et Politique est très clivant.
Les clivages à outrance et une partisanerie à outrance et aveugle nous permettent pas de transcender les véritables défis auxquels nous sommes réellement confrontés.
Les véritables débats de fonds laissent place à un dogmatisme saillant et figé. On défend ses intérêts comme on peut en fonction des Positions auxquelles on se trouve .
Ce dualisme exagéré et très tendancieux nous place sur des positions mécaniques et surtout en déphasage avec les priorités.
Les intérêts partisans et personnels priment sur l’intérêt général. Cette conception Paternaliste et conservatrice de la chose Politique nous permet pas de transcender les lignes Politiques pour aller répondre aux nombreux défis sociétaux qui nous interpellent.
Le fameux projet Sociétal soupape de toutes perspectives de Développement est snobé ,dénaturé par des postulats et principes purement mécaniques.
Pour se mettre sur la Voie du Développement il faut rédéfinir notre Projet de Société. En termes plus explicites que voulons-nous ?
Quels sont les voies et moyens pour remplir convenablement notre pacte Social pris individuellement et collectivement ?
Ces problématiques et questionnements nous permettent d’ouvrir des brèches aux préalables nécessaires à toutes réflexions sur le Développement.
Mais il urge de le dire sans être dans un pessimisme ambiant mais un réalisme objectif que nous refusons le Développement.
Aucune Nation ne s’est développée sur des leurres et des utopies ou encore sur des complaisances.
Un Pays est régi par des codes, des valeurs et des principes impersonnels et intemporels et nul ne saurait se départir de ses prédispositions.
C’est pourquoi dès fois nous constatons un éternel recommencement car nos positions sont empreintes de Partisanerie et de Subjectivité.
Et cela se reflète sur un concept primordial en l’occurrence la recherche de l’intérêt général qui se démarque de l’unanimité. D’ailleurs les nuances sont bien ancrées sur ces deux concepts .
Aucun Pays soumis aux logiques de Développement ne l’a fait sur des laudations ou de faux compromis ou tout simplement sur du nombrilisme infécond.Tout un chacun doit faire un travail d’introspection individuelle et collective.
Non, Dieu ne le fera pas à notre place idem pour nos référents sociaux , culturels et religieux. Non, nous ne sommes pas les plus intelligents sinon pourquoi perdurer sur le chemin du Sous Développement.
Non, nous ne sommes pas éternels arrêtons notre vision Paternaliste.
Non, nous ne sommes pas les plus bénis et les plus protégés arrêtons ces auto- glorifications plutôt consciencieuses , utopistes que réalistes.
Non, nos Gouvernants ne sont pas des messies pour venir régler des problèmes plutôt existentiels .
Non, nous sommes pas des intouchables pour faire prévaloir nos intérêts personnels en bafouant toutes les régles de bienséance .Non nous n’avons pas des miracles qui nous immunisent de toutes anomies .
Il faut répondre par des Non ( le doute méthodique ) pour aller au delà de nos errements, de nos manquements et surtout de nos tares qui freinent nos aspirations de Développement.
Le Développement se fera par nous-mêmes ou ne se fera pas.Sa trajectoire n’est pas linéaire mais très sinueuse. Voulons-nous le Développement ?
La réponse ne dépendra que de Nous et surtout par des résolutions rigoureuses objectives et surtout personnelles.
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