Pourquoi tout ici-bas n’est qu’incertain et vilain
et tous ces vautours alentours nos marches
que nous veulent-ils d’encore plus invivable ?
Comment en est-on arrivé à ces ruines et nuits aussi terribles et sans relâche terrifiant les rêves verts et bleu-azur de mes sœurs et frères ?
Pourquoi ne daigne t-on toujours pas remettre
en lieu et bonne place l’échelle des valeurs qui
de tous temps nous ont rendu à nous-mêmes ?
Comment en est on arrivé à voir et à devoir vivre l’immoralité prenant le dessus sur la morale
et tout ce qui était vertu se charger de vices ?
Pourquoi la droiture est devenue flagrant délit
la parole donnée un banal attrape-nigauds
et les promesses prédestinées à tous les abus ?
Comment en est-on arrivé sans cors et sans cris
à la tacite systématisation des faux et usages
de faux et à tous les secteurs d’activités ?
Pourquoi tous ces gens en armes en les rues
et tellement d’autres en autant d’avenues
que ceinturent autant de boulevards défaits ?
Comment en est-on arrivé à ces cadres de vie
où il n’est de logique et de réalité sans conteste que des gens se rongeant sangs et hardes ?
Pourquoi un demi de siècle et des poussières après l’ère dite des soleils en liberté on en est
à encore tourner en rond en de pouacres Cités ?
Comment en est-on arrivé à ces lots monstres d’autochtones n’ayant de perspectives de vie
que prendre des pirogues d’infortunes ?
Pourquoi à soupçon de pluie toutes les villes
tout comme les banlieues s’assemblent
à de vastes et précaires bassins de rétention ?
Comment en est-on arrivé à de si vils tableaux hélas ostensibles en tous les domaines établis
à dessein d’assouvir et nos soifs et nos faims ?
Pourquoi en ce siècle du sceau de la modernité
il advient encore que des femmes en travail rendent l’âme en amenant des âmes à la vie ?
Comment en est-on arrivé tel de doigts au nez
à passer de repas matin midi soir à un plat-jour
et de trois à deux normaux aux séances de thé ?
Pourquoi tous nos peuples et nations unanimes pour une fois et par les jeunes et les femmes
ne veulent qu’un futur conforme à leurs visions?
Comment en sommes-nous arrivés à muter
de bâtisseurs à suprêmes quêteurs de pitance
et comme destinés à tendre la main aux autres ?
Pourquoi on ne daigne toujours qu’en slogans privilégier ce qu’on sème et récolte pourtant
en nos localités bénies des walis et soufis ?
Comment s’y prendre et par qui et avec qui
afin que les choses aillent et qu’on cesse d’être
les dindes et dindons aux banquets des dieux ?
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