Après cinq ans d’attente, cinq ans où sa vie s’est arrêtée, cinq sans sa famille, le professeur Tariq Ramadan devra subir un procès alors que chaque jour des éléments viennent prouver son innocence.
Nonobstant les nombreuses collisions entre les plaignantes, les enquêtes de la brigade criminelle montrant que les plaignantes ont menti, l’implication de ses ennemis dans l’affaire, le parquet a tout de même confirmé «avoir requis par réquisitoire définitif daté de ce jour, la mise en accusation de l’intéressé devant la cour d’assises du chef de viol à l’égard de trois plaignantes et du chef de viol sur personne vulnérable à l’égard d’une plaignante», «Christelle ».
Trois des conseils de l’islamologue, Philippe Ohayon, Ouadie Elhamamouchi et Nabila Asmane, ont au contraire évoqué un « coup de poker maladroit » du parquet.
« Mais personne n’est dupe. Nous avons prouvé de multiples mensonges et contradictions chez les plaignantes. Jamais le dossier n’a été aussi fragile », ont-ils jugé.
Ainsi pour eux, les plaintes de ces femmes sont le fruit de « déceptions amoureuses », voire d’un complot politique, dénoncé par Tariq Ramadan.
« Ce mardi matin, je déposais justement pour le compte de mon client une note aux fins de non-lieu !», indique Me Pascal Garbarini un des avocats du prof.
« Il y est souligné que les déclarations des plaignantes, marquées à chaque fois de contradictions et de mensonges, petits ou significatifs, n’ont pas résisté à l’étude des faits», affirme-t-il.
Selon lui, «le profil de M. Ramadan, son intelligence, ses positions politiques par rapport à l’islam l’ont également beaucoup desservi. »
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