Il y a aujourd’hui 112 ans, en ce 10 janvier, naissait à Saint Louis du Sénégal, Alioune Diop, fondateur de la revue, maison d’édition et librairie Présence Africaine. Source: Présence Africaine
Sa vie entière a été dévolue à réhabiliter la dignité des Noirs, bafouée par la politique coloniale des « grandes puissances » succédant à la traite négrière transatlantique.
Alioune Diop, – qui savait écouter et faire parler -, a permis l’éclosion de la littérature d’Afrique et de sa diaspora à travers des « classiques » tels que : Cahier d’un retour au pays natal (Aimé Césaire), Le Pauvre Christ de Bomba (Mongo Beti), Les Contes d’Amadou Koumba (Birago Diop), Soundjata ou l’épopée mandingue (Djibril Tamsir Niane), Le Monde s’effondre (Chinua Achebe), Les Interprètes (Wole Soyinka), Entre les eaux (Valentin Yves Mudimbe), Coups de pilon (David Diop), Le Docker noir (Ousmane Sembene), Balles d’or (Guy Tirolien), La Rue Cases-Nègres (Joseph Zobel), Pigments Névralgies (Léon Gontran Damas).
Historiens et essayistes (Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga, Fabien Eboussi Boulaga, ont ainsi fait connaître au monde, les sociétés africaines et de la diaspora « de leur point de vue ».
De nombreuses rencontres souvent décisives, organisées par la Société africaine de culture, émanation de Présence africaine, ont été organisées sous la houlette d’Alioune Diop : le 1er Congrès international des écrivains et artistes noirs (Paris, 1956), le deuxième Congrès international des écrivains et artistes noirs (Rome, 1959), le 1er Festival mondial des arts nègres, (Dakar, 1966) pour ne citer qu’eux.
Ne pas oublier Les statues meurent aussi, film culte et référence incontournable dans le domaine de l’art, voulu et produit par Alioune Diop, merveilleusement réalisé par Alain Resnais et Chris Marker en 1953.
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