LE MALI UN PAYS SOUS OCCUPATION MILITAIRE FRANÇAISE: en marche vers le Sahara Blanc

Les accords d’Alger sont les ententes signées entre le gouvernement central du Mali et le CMA (coordination des mouvements de l’AZAWAD) regroupement de plusieurs groupes rebelles et la communauté internationale représentée par les nations unis, l’UA, la CEDEAO, l’UE, l’OCI.

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C’est un affaiblissement de l’état central Malien qui entre dans la logique de mise sous tutelle du Mali. Le nord Mali deviendrait donc une région qui fonctionnerait comme une entité neutre en auto gestion avec des pouvoirs décisionnels politiques et économiques et pourront par exemple signer des contrats avec des multinationales et même éventuellement réclamer leur indépendance.

Le Professeur Issa Fall également président du forum civique Malien déplore le silence et la passivité des intellectuels Maliens mais aussi celle de cette classe politique Malienne face à la rupture adoptée par l’actuel président d’une tradition de refus de bases militaires étrangères depuis Modibo keita. Il nous fait remarquer, que presque tous les mouvements rebelles Africains ont une base en France et cite même le MFDC. Il interpelle également la diaspora Malienne forte d’environ 3 millions de personnes et tous les africains d’ailleurs à une conscientisation sur les enjeux et à tenir un contre discours face aux mensonges et aux velléités dans le nord du Mali et dans tous les pays Africains.

Il pense que la faillite de nos états africain est caractérisé par l’état de non droit que nous pouvons généralement observer dans nos pays et rajoute que si nous sommes des spectateurs dans notre propre pays, ce sera alors le Festival des Brigands, titre qu’il a d’ailleurs donné à un ouvrage qu’il a écrit. L’absence d’état de droit créerait ainsi un fantasme d’autoritarisme qui pourrait par exemple expliquer l’engouement pour Kagamé dans certains pays.

La solution à la crise Malienne devrait passer selon lui par la prise de conscience des enjeux, d’un langage de vérité et une concertation nationale sur ce que les Maliens veulent pour eux-mêmes.

Sur un plan plus global, il affirme que toute l’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui concernée. Car malgré le G5 qui regroupe le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina et la Mauritanie, les milliers de militaires étrangers installés en Afrique les problèmes de terrorisme au lieu de se résorber, s’étalent vers le sud.

Il appelle donc à la souveraineté de principe et nous rappelle que l’armée Malienne n’a pas le droit de rentrer dans Kidal qui est sous l’autorité de l’armée française depuis la prise l’aérodrome de Kidal le 30 janvier 2013. Même quand le président Malien est allé à Kidal, sa sécurité a été assurée par l’armée Française. Personne ne sait combien de soldats y sont exactement stationnés officiellement ni quelles sont les actions qui y sont menées. Raisons qui le poussent à dire que le Mali est un pays occupé.

Voilà selon lui les vrais enjeux auxquels font face le peuple Malien et rejette ces conflits ethniques qui seraient le fondement des mouvements djihadistes au Mali. L’Azawad qui serait un mouvement qui regroupe principalement des touaregs, serait une création occidentale, les populations noires demeurent majoritaires même chez les touaregs qui forment environ 5 % de la population au nord du Mali. Ces mouvements rebelles séparatistes touareg seraient eux-mêmes minoritaires dans leurs revendications.

Quand l’ancien ministre de la culture et de l’éducation théorise le Sahara Blanc, il parle d’implantation de populations étrangères lourdement armés et qui seraient auteurs d’attaques terroristes contre les populations locales et Il nomme comme exemple les attaques attribuées aux Dogon contre les peulhs et qui ont poussé les populations locales à migrer vers d’autres localité ce qu’il nomme le processus de Palestinisation du nord Mali. Rappelant que si les populations locales se faisaient vraiment la guerre, ce serait des armes de chasses traditionnellement utilisées par ces populations que l’on verrait circuler et non des armes lourdes et également le fait que les populations entendent souvent ces rebelles parler en langue étrangère. C’est pourquoi il réfute cette version officielle qui voudrait que des peuples qui vivent en harmonie depuis des millénaires soient soudain entrain de s’entretuer.

Il en profite pour inviter les Malien à se poser les bonnes questions.

D’où viennent ces armes ?

Comment des chasseurs et éleveurs ont accès à des armes de guerre(attaques contre des peulhs)

Pourquoi autant d’armées étrangères au Mali ?

Est il acceptable que l’armée Malienne n’ait pas accès à Kidal ?

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