Trois COP en un mois… Y a-t-il trop de sommets pour la planète ?

La succession des COP biodiversité, climat et désertification n’a pas permis d’aboutir à des accords ambitieux. Mais les liens entre ces trois enjeux sont désormais mieux établis, au sein des négociations internationales. Source Reporterre 

Trois COP en un mois… Y a-t-il trop de sommets pour la planète ?, Information Afrique Kirinapost

Les décideurs arrivent à la COP16 sur la désertification à Riyad, en Arabie saoudite, le 2 décembre 2024. – ©AFP / Fayez Nureldine

Un marathon diplomatique pour la planète. Après la COP16 sur la biodiversité en Colombie, en octobre, la COP29 pour le climat en Azerbaïdjan et les négociations contre la pollution plastique en Corée du Sud, en novembre, la COP16 sur la désertification se tient jusqu’au 13 décembre à Riyad, en Arabie saoudite.

Moins connue du grand public que les deux conventions sur le climat et la biodiversité, la Convention des Nations unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) est comme elles issue du Sommet de la Terre de Rio de 1992. Elle doit répondre à l’urgence de la dégradation des sols causée par les sécheresses et les activités humaines (agriculture intensive, déforestation, urbanisation…).

Contrairement à la COP sur le climat organisée chaque année, celles dédiées à la biodiversité et à la désertification ont lieu tous les deux ans. Hasard du calendrier, cet automne, les trois conférences se sont succédé les unes à la suite des autres. De quoi « mettre un coup de projecteur sur la COP16 désertification », se réjouit Patrice Burger, président du Cari, association qui lutte contre la désertification au Sahel, et présent aux négociations à Riyad.

Longtemps réduit aux pays du Sud, « le sujet revient de plus en plus dans les négociations internationales. Les pays occidentaux s’en saisissent davantage, car ils y sont désormais confrontés », constate Patrice Burger. Pour la première fois à Riyad, la France a reconnu être aussi concernée par le phénomène. Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), les zones arides s’étendent désormais sur 40,6% des terres émergées, Antarctique exclu. Sous l’effet du dérèglement climatique, entre 1990 et 2020, 4,3 millions de kilomètres carrés de terres humides sont devenues sont devenues des terres arides. Soit une surface plus grande que l’Inde. Si on continue à ce rythme, jusqu’à 5 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones arides en 2100. Lire La Suite ICI

 

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