Fatou Khar Mbaye plus connue sous le nom de Khar Mbaye Madiaga / l’une des plus grandes cantatrices du Sénégal.
À mon humble avis, Khar, la rufisquoise, devrait être élevée au rang de « Trésor humain vivant » du Sénégal par l’UNESCO.
Ainsi si c’était dans d’autres pays, comme les USA, on aurait, à coup sûr, honoré la cantatrice rufisquoise pour sa contribution unique et distinguée à la culture.
« Il y en a qui chantent bien (elle parle de la jeune génération de chanteurs sénégalais, NDLR). mais ils doivent se perfectionner et se rapprocher des anciens. Car la chanson, c’est comme des marches d’un escalier, elle doit suivre cette trajectoire. C’est comme cela qu’on chante, mais pas n’importe comment. Mais puisqu’aujourd’hui c’est cette façon qui est en vogue et qu’en tant qu’ancienne nous n’avons pas les moyens pour corriger cela, nous ne pouvons qu’endurer cela.
Si une chanson ne contient pas le « mbaar », le « jolli », le « mbëfër » ou encore le « mbépp »(les techniques vocales dans la sphère culturelle Wolof, NDLR), ce n’est plus une chanson. Avant de chanter, il faut connaître tout ça. C’est comme dans les orchestres chez les occidentaux. Ils ont devant eux une feuille sur laquelle ils lisent les partitions. C’est la même chose que ce que j’ai dit plus haut en wolof », précise Khar Mbaye.
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