Mame Gor Ngom • Petite piqûre de rappel. Ce que nous écrivions le lundi 26 mars 2012 au lendemain de la victoire du candidat Macky Sall à l’élection présidentielle.
Wade s’est rattrapé en faisant comme avait fait son prédécesseur Abdou Diouf, en acceptant sa défaite avant que la clique qui s’était implantée sur ses flancs ne tente quelque opération aventureuse pour s’agripper au pouvoir.
Macky Sall, quatrième Président de la République du Sénégal, doit avoir une claire conscience du mécanisme, désormais familier, qui a favorisé son avènement, car il n’a pas été véritablement élu, c’est Abdoulaye Wade qui a été dégagé.
Les déficits et urgences qui sont en réalité comme le creux de son triomphe ont pour noms : bonne gouvernance, indépendance de la justice, redressement de l’économie, reprise en main du système éducatif, de la santé, du foncier et, par-dessus tout, le nécessaire réajustement des relations avec le peuple, dans le sens du respect strict de sa souveraineté. (…)
Macky Sall doit réussir tout cela, en reconnaissance à l’extraordinaire confiance que le peuple vient de lui manifester si largement.
Presque sept ans après. Ila Touba, TER, CMU, PSE, PUDC… Groupe consultatif, Hélas ça ne suffit pas.
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