Dr. Alex Mvuka . Je me fais le devoir de réagir au discours controversé de Son Excellence Madame la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, lors de son allocution devant la plus haute et prestigieuse institution des Nations Unies. Le choix pour celui qui va exercer une fonction publique fait généralement l’objet d’un examen extrêmement rigoureux. Source: Le Canapé
La ministre des Affaires Étrangères de la RDC Thérèse Kayikwamba Wagner, lors de son allocution aux Nations Unies
Le public attend des ministres qu’ils respectent, de manière stricte, les normes éthiques en matière de communication gouvernementale. Les discours trompeurs peuvent nuire à la réputation des responsables politiques et entraîner une perte de confiance dans les institutions publiques.
Mme Thérèse Kayikwamba Wagner a tout simplement fait une déclaration absurde et dénuée de tout fondement factuel à propos d’un événement qui n’aura eu lieu que dans son imagination, un ” génocide contre les Hutu au Burundi en 1994”.
Certes, de nombreuses atrocités ont eu lieu au Burundi, mais pas en 1994, et il ne s’agissait pas d’un génocide contre un groupe ethnique.
Pour rectifier les tirs, la Primature de la RDC s’est fendue d’un communiqué dédisant les propos erronés de Mme Thérèse Kayikwamba. La correction suggère qu’elle voulait plutôt faire référence à 1972. Il convient toutefois de noter qu’en visionnant la vidéo correspondante, la ministre des affaires étrangères n’avait pas l’air de se surprendre d’un lapsus.
Elle a lu avec assurance cette fausse déclaration en parlant de cet événement. En réalité, s’il s’était agi d’un usage involontaire de l’année 1994 pour 1972, elle aurait dû fournir le contexte historique lié à cette crise, faire allusion aux acteurs impliqués et aux causes des violences, et même expliquer comment les rapports indépendants qui s’y étaient penchés ont circonscrit la réponse juridique à ces crimes. Lire La Suite ICI
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