Ma Biennale au fil des jours…

La Biennale bat son plein. Regard de curieux, regard de passionné. Chapeaux aux artistes ! #02 #Si_Vous_Allez_Voir la Biennale de Dakar, prenez des notes ou des photos (si autorisé) des œuvres marquantes. C’est utile pour aller ensuite sur le net et d’en apprendre encore un peu plus sur l’artiste et son travail.

#Dakar2024

Ma #biennale2024 #01

Ma Biennale au fil des jours…, Information Afrique Kirinapost

Voici l’œuvre de la française Agnès Brézéphin qui a remporté le Grand Prix du Président de la République pour cette édition 2024. Elle aborde l’inceste.

J’imagine la tête du ministre de la jeunesse, des sports et de la culture quand on lui a dit « c’est l’œuvre qui a remporté les 20 millions 😄.

Je n’ai pas encore lu la motivation du jury (si vous l’avez, je suis preneur), mais, sans la contester, il (le jury), comme la sélection internationale d’ailleurs, semble avoir un peu fait de « l’art de sensibilisation ». Un peu trop de thèmes de lutte contre ceci et de campagnes contre cela. Ce n’est quand même pas le Fesnac !

En attendant de revenir en détail sur quelques très belles œuvres au Palais de justice, j’y ai noté, à l’étage, des salles pas prêtes et des toiles mal accrochées.

Impardonnable pour une biennale internationale qui a eu plus de 2 ans de préparation.

Ma Biennale de Dakar #02

Ma Biennale au fil des jours…, Information Afrique Kirinapost

Douts (Paix à son âme)…Salut l’artiste

L’hommage à Ndoye Douts à la #GalerieNationale est une belle expo qui nous rappelle l’urgence de disposer dans la capitale d’une galerie nationale digne du dynamisme de ce sous-secteur. Une expo à voir.

A quel moment cet hommage a été retenu comme élément central de la biennale ?Pourquoi certains cartels sont vides ? Pas de catalogue (je n’en ai pas vu sur place) Quelle en est l’intention esthétique ?

Quand on finit d’en faire le tour, une nette impression se dégage : Dout’s est parti trop tôt.  Il avait encore une grosse marge de progression et l’artiste allait surprendre le monde.

Vivement une publication scientifique sur ce travail dont on ne semble pas encore percer tout le mystère.

Ma Biennale de Dakar #03

Ma Biennale au fil des jours…, Information Afrique Kirinapost

Melinda Fourn

Des expo incontournables ? Celle à la galerie Selebe Yoon en fait partie 😍.

#Arebenor Bassene (époustouflant !), Ibrahim Cissé que je découvre (touchant d’intimité avec son regard familial) et Melinda Fourn (un regard adroit, agrandi et sincère posé sur la symbolique du lien, le rapport au savoir-faire manuel).

Ce lieu magique, bâtiment colonial (?) magnifiquement scénographié, est à visiter ABSOLUMENT.

Ma Biennale de Dakar #04 

Ma Biennale au fil des jours…, Information Afrique Kirinapost

Le Laboratoire Agit’art dans les jardins du Musée Théodore Monod : prendre soin

Pour que la disparition cesse, il faut que le soin nous habite, profondément, passionnément.

Les esprits sont abîmés, un monde s’effrite, pris en otage par des égos démesurés. Alors, on s’enterre pour que nos peaux retrouvent l’éclat d’antan, comme si, dans cette obscurité, nous pouvions renaître.

Un pays « désenfanté », c’est un pays qui a perdu ses enfants, une terre orpheline.

Alors, face à cet effondrement imminent, cette heure de nous-mêmes qui semble avoir sonné et nous rappelle que quand une civilisation ne prend pas soin, elle n’est rien, Agit’Art se dresse.

Ma Biennale de Dakar #05

Ma Biennale au fil des jours…, Information Afrique Kirinapost

Le prix de « la meilleure sculpture » a été attribué à l’artiste jamaïcaine Soia BARRETT pour son œuvre Map-lective.

Le prix de « la meilleure sculpture » a été attribué à l’artiste jamaïcaine Soia BARRETT pour son œuvre Map-lective.

Depuis quand ce prix existe ? Pourquoi pas aussi le prix de la meilleure photographie ? Du meilleur dessin ? de la meilleure peinture ?

Encore que si l’œuvre avait été bien installée ! Parce qu’entre ce qui est montré dans le hall du Palais de justice et ce qu’il y a sur le site internet de l’artiste, c’est pas bien pareil.

 

 

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Auteur et Critique d'Art, Umar Sall est une figure connue du milieu culturel dakarois. Il s'intéresse à la richesse des langues traditionnelles. D'origine Pular, qu'il parle couramment, il a aussi une maitrise bluffante du walaf (À l'ecrit comme à l'orale). Umar Sall a une parfaite connaissance du fait culturel. Dés lors, ses analyses et ses reflexions sont pour le moins attendues. Retrouvez- les sur Kirinapost. À lire : Les Coquillages de la mort" Editions Broché – 2014

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