L’institut Français de Dakar initie un cycle cinéma intitulé « Dakar mon amour »

L’Institut Français de Dakar initie un cycle cinématographe intitulé « Dakar mon amour » tout le long du mois de septembre.Tous les jeudis à 20 heures, un long métrage et un court métrage en hommage à Dakar seront présentés dans la Salle Samba Félix Ndiaye de l’Institut. La projection sera suivie de débats avec les réalisateurs, les vendredis, permettant d’explorer les thématiques abordées dans ces films choisis pour célébrer Dakar.L’institut Français de Dakar initie un cycle cinéma intitulé « Dakar mon amour », Information Afrique Kirinapost

L’Institut Français de Dakar rend hommage à la ville de Dakar. Le premier film à l’honneur est « Mbeubeus », le Terreau de l’espoir du réalisateur Nicolas Sawalo Cissé. Figure majeure de la scène artistique, Nicolas Sawalo est un architecte et urbaniste de formation. Son film raconte la vie tumultueuse, houleuse, drôle et dramatique dans la méga décharge de Dakar.

Avant le long métrage, place sera faite au court-métrage « Tang Jër’’ (2020) de la styliste Raby Selly Kane. Il dévoile la face cachée de Dakar à travers le tenancier d’un Tangana pas comme les autres, qui observe dans son mystérieux restaurant le ballet incessant des êtres.

Le 12 septembre, le cycle continuera avec ‘‘Même le vent’’ (1999) de Laurence Attali, mettant en vedette Isseu Niang, et ‘‘Ngor, l’esprit des lieux’’ (1994) de Samba Félix Ndiaye. Le 19 septembre, les spectateurs pourront découvrir le documentaire ‘‘Rebeus chambre 11’’ (2022) de Mame Woury Thioubou sur la vie carcérale, ainsi que les fictions ‘‘Une place dans l’avion’’ (2016) de Khardiatou Sow et ‘‘Dem dem’’ (2017) de Pape Bounama Lopy, Christophe Rollin et Marc Recchia, qui explorent l’émigration.

Le cycle se conclura le 26 septembre avec les films ‘‘Moustapha Dimé’’ (1999) de Laurence Attali, un portrait du plasticien éponyme, et ‘‘Bukki Teuf’’ (2023) de Pape Alioune Dieng. « Bukki Teuf » rend hommage aux pionniers du mouvement AgitArt comme Joe Ouakam, Djibril Diop Mambety, El Hadj Sy, Mamadou Abass Ba, mais aussi Bouna Medoune Seye dont la vie et la mort servent de fil conducteur au film. Film de clôture pour cette ode à Dakar comme le souligne Laure Malécot dans son succulent édito lançant le cylcle.

 

 

 

 

 

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