Le triomphe de Trump, la bonne nouvelle pour « les pays de merde »

Le 45 ème président des États-Unis est devenu mardi 06 novembre, le 47eme président des États-Unis. Après sa défaite en 2020 face à Joe Biden, Donald Trump signe  un come-back exceptionnel que seul le president Grover Cleveland avait réussi en 1892. Kamala Harris n’a pas fait le poids et n’a pas su parler à cette Amérique nouvelle. Tout le contraire de Trump ! 

« Biden se représente tant mieux et on n’a pas le choix de toute façon puisque la Vice presidente n’a pas les épaules » voilà ce qu’on entendait dans le camp democrate, il y a moins d’un an.Tout le monde savait qu’elle ne faisait pas le poids, mais la plupart pensait que détester Trump, suffisait comme programme.

Lorsque Biden a montré des signes inquiétants de fatigue, très rapidement, le pouvoir mediatico-politique a fait de celle qui n’avait pas les épaules hier, la meilleure candidate de l’histoire. C’était 24 heures chrono.

Les bons sondages ont suivi mais l’idylle a duré juste le temps de l’annonce et la bulle s’est dégonflée…imprécise, pas claire sur les grandes questions, sauf peut-être sur Gaza où elle s’est montrée déterminée à soulager la souffrance des Palestiniens. Sinon, elle s’est empêtrée, comme tout le parti démocrate d’ailleurs, dans un Wokisme effréné et un transgenrisme exacerbé, promettant d’étendre la lutte pour la promotion du genre sur toute la planète, et en quelque sorte, poursuivre l’institutionnalisation des défiances. Des sujets, en réalité, à l’opposé des véritables préoccupations de ses concitoyens, touchés de plein fouet par la crise économique.

Pendant ce temps, Trump, assez ordurier lui aussi dans son propos, comme quand il dit que « les migrants magent les chiens« , affiche néanmoins une clarté dans ses propositions tout en faisant montre d’une résistance certaine.

Il revenait de loin. Battu à la dernière présidentielle, il a subi deux tentatives d’assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal. « Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais au moins qu’il court vite », dit un proverbe africain.

« Je mettrais fin à la guerre d’Ukraine en 24h »,  » pendant mon premier mandat, j’ai ramené tous nos boys à la maison, « en partant de la Maison Blanche, j’ai laissé l’Amérique dans une meilleure situation économique qu’aujourd’hui »,  » les américains sont formidables, chaque américain est formidable. L’Amérique est formidable. Ensemble, avec nos familles, nous allons la rendre encore plus formidable »  » Ce qu’il y a dans notre pays n’existe qu’ici. « Nous sommes le meilleur pays au monde » … 

Des discours simples, peut-être creux, mais qui font mouche chez l’ouvrier,le chômeur, le retraité et les nombreuses minorités, en même temps qu’il rend sa fierté aux WASP.

Quand il parle de famille traditionnelle, de père et d’une mère, il réussit la prouesse de réunir le blanc un tantinet raciste et le noir ou latinos victime de discrimination, dans un même bulletin: le sien !

Trump retourne à la Maison Blanche dans une Amérique qui s’attendait à un coude-à-coude (travail des médias mainstream) mais qui a tranché de façon nette en faveur du candidat républicain. Il a gagné et le collège électoral et le vote populaire. Un retour au sommet qui donne sûrement des idées du côté de Marrakech….

Trump a ecrasé la concurrence et s’apprête à gouverner les coudés franches puisque sa majorité contrôle les deux chambres.  Un observateur averti a déclaré, après la victoire de Trump, que ler fer de lance de sa future opposition sera, non pas en Amérique, mais en Europe…cette Europe complètement à la ramasse et sans idée…

Poutine, Xi Jinping, Erdogan, ont désormais un interlocuteur americain avec des convictions solides qui ne sera ni dans le « en même temps », ni dans le « ni ni ». Chacun defendra ses intérêts en ayant la grandeur de son pays et le sens de l’histoire comme boussole.

Quant à l’Afrique, l’arrivée de Trump qui avait qualifié ses pays,  « de merde », est une bonne nouvelle. Elle est enfin obligée de se bouger et de se prendre en main…Trump foutra la paix à l’Afrique. Il n’aime pas l’Afrique…peut-être son sous-sol, mais avec lui, au moins, une discussion franche est envisageable. Il ne conditionnera pas d’éventuelles discussions en exigeant des lois sur la famille par exemple. L’ Afrique a 4 ans pour s’affirmer !

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