Le Professeur Iba Der Thiam ou quand le savoir interroge l’identité…du lieu lui-même. Acte I: Une communauté réellement vécue et assumée.
Considérons donc que la préface soit un drame, dans le sens littéraire du terme…
Personnages :
– Mère de Joseph Ki-Zerbo
– Iba Der Thiam
– Cheikh Anta Diop
– Tata Jacqueline
– Diaal Mbaay
– aMaréma Touré
– Sékou Touré
– Abdou Moumini
– Ousman Dan Fodio
– Danton
– De Gaulle
– Lénine
– (Hitler)
– Valdiodio Ndiaye
– Abdoulaye Sadji
– Samba Diéry Diallo
Chaque nom et prénom est une histoire « singulière ». Vous avez l’embarras du choix pour dérouler chacune d’entre elles jusqu’à « l’infinie ». Mais tout en essayant de les relier, sur la base d’une biographie croisée… afin de saisir comment toutes ces individualités, aux trajectoires si multiples, ayant vécu à des époques différentes, se sont retrouvées impliquées dans le déroulement de la trame d’un texte qui porte le souffle du présent.
La présence de Tata Maréma Touré et de la diva de « Bété Bété » Diaal Mbaay en portent la marque. La première, est aujourd’hui l’épicentre du deuil de la communauté des historiens ouest-africains, Africains… et la seconde a immortalisé le défunt, par son « PROFESËR BI CI SENEGAAL ! »… le confondant à « JOSEPH » !
ACTE I : UNE « COMMUNAUTÉ RÉELLEMENT VÉCUE ET ASSUMÉE »
La réponse du ministre ne se fit pas attendre : « La FAMILLE historienne est alors en deuil… ». Paroles prononcées dans un contexte particulier, la disparition simultanée du « maître de tous » ; et la disparition de la « mère de Joseph Ki-Zerbo ».
Rappel : « Le Professeur » Ki-Zerbo est le premier agrégé d’histoire de l’Afrique francophone. Il était certainement un exemple à suivre, d’autant plus qu’il semble avoir eu parmi ses maîtres un certain Fernand Braudel. « JOSEPH » est aussi le premier à avoir tenté d’écrire une « Histoire générale » de l’Afrique.
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