L’association Inspire2Live (I2L) au Sénégal, lancé une initiative en faveur de l’accès aux médicaments essentiels contre le cancer dans les Pays à Revenu Faible et Intermédiaire (PRFI).
L’organisation internationale de défense des droits des patients I2L, qui lutte contre le cancer, notamment contre certains des problèmes critiques auxquels sont confrontés les patients vivant dans les PRFI, tels que les diagnostics tardifs et le manque d’accès aux médicaments. lance une initiative internationale pour favoriser l’accès aux médicaments essentiels contre le cancer dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
» En collaboration avec cinq des plus grands experts mondiaux en ononcologie, l’initiative doit permettre aux patients des pays les plus défavorisés d’accéder à des traitements innovants et essentiels contre le cancer, aujourd’hui hors de leur portée”, annonce un communiqué.
L’organisation s’appuie sur un réseau, entre autres, de 30 membres issus de pays à revenu faible et intermédiaire. Au Sénégal, Amy Niang dynamique patiente et militante pour la lutte contre le Cancer de la vessie, ainsi que le Dr Aboubacar Kaba, chercheur en oncologie depuis plus de 30 ans en France et fondateur d’une Organisation de Recherche Clinique (CRO) en Europe et Afrique, ont été choisis pour mener la campagne.
Dans les pays à revenu faible, ”les patients sont souvent diagnostiqués à un stade avancé de la maladie, alors que le cancer est le plus agressif, et sans accès à des soins palliatifs.”
Le communiqué rappelle également que l’OMS ”met à jour tous les deux ans sa liste des médicaments essentiels”. Or, sur les 83 médicaments essentiels contre le cancer, 13 sont encore sous brevet.
Ces traitements ”sont généralement indisponibles en Afrique comme partout ailleurs, alors qu’ils pourraient l’être, sans pertes financières majeures pour l’industrie pharmaceutique comme cela a été fait pour les traitements contre le VIH”, informe I2L.
L’idée est de permettre aux pays pauvres de pouvoir produire des génériques, sous brevets et dans le respect des règles.
Il est temps selon l’organisation de passer a une empathie globale. D’ailleurs, l’initiative ”suscite l’intérêt et le soutien de plusieurs organisations internationales expérimentées dans la mise en œuvre de telles actions”.
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