Fanny Bauer-Motti • Hier nous apprenions dans le journal Le Monde et au travers du communiqué du « Comité international pour l’indépendance de la justice (CIPIJ), que la quatrième plainte visant Tariq Ramadan avait été invalidé par la Brigade Criminelle. L’alibi de l’intellectuel vérifié et confirmé par leurs soins.
« Elvira » comme elle se fait appeler dans les médias a déjà été condamné pour de fausses plaintes et accusations calomnieuses. Elle a menti. Plus grave encore, elle est liée à Jean-Claude Elfassi, le paparazzi. La Brigade Criminelle a prouvé qu’il était en lien avec les quatre plaignantes. Accusé d’avoir manipulé les plaintes dans l’affaire JeremStars, il s’avère qu’ici aussi il aurait fait de même. Trois plaintes ont été déposé contre lui, d’autres vont suivre.
Alors que l’enquête a prouvé que les quatre femmes ont menti, alors qu’elles ont parlé de vouloir piéger l’intellectuel, qu’elles se sont concertées pour certaines et que la Brigade Criminelle en a la preuve, les juges, Mme Camille Guillermet, M. Cyril Paquaux et Mme Camille Palluel, n’en prennent ni acte ni parole. Lorsque l’on voit aujourd’hui à quel point nous ne sommes pas égaux devant la loi, il est tout à fait légitime de se demander et de se questionner sur les enjeux qui poussent la justice à traiter ainsi Tariq Ramadan ? Islamophobie ? Politique ? Enjeux intérieurs ? Enjeux extérieurs ?
Il est de notre devoir de ne pas laisser les abus de pouvoir, et la toute-puissance institutionnelle agir sans avoir à rendre des comptes. Nous sommes citoyens, nous sommes nos institutions, soyons actif pour que ceux qui agissent en fonction de leur intérêt à eux, soit contraint d’agir en fonction du droit de chacun, de l’égalité et donc de la loi. L’islamophobie tout comme l’antisémitisme, la politique, ou les convictions ou fantasmes idéologiques ne devraient rien à avoir à faire dans une instruction, et pourtant…
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